Laurence Ferrari : elle pleure la mort de ses collaborateurs en direct dans Le Grand 8 [VIDÉO]
L'ambiance était très lourde aujourd'hui dans Le Grand 8, le programme présenté par Laurence Ferrari. En effet, l'équipe de D8 consacrait un numéro spécial consacré aux attentats survenus vendredi soir à Paris. Avant de donner la parole aux chroniqueuses de l'émission et de recevoir des invités sur le plateau, Laurence Ferrari a souhaité rendre hommage à cinq collaborateurs qui sont décédés suite aux attaques terroristes. "Dans le groupe Vivendi, Canal +, Universal, nous avons cinq de nos collaborateurs qui ont perdu la vie vendredi soir. Il y avait Grégory, 28 ans, programmateur musical à D17. Il y avait Matthieu, 37 ans, technicien supérieur d'exploitation vidéo qui collaborait régulièrement avec I-Télé et Canal +. Et puis il y avait trois collaborateurs d'Universal Music groupe : Manu, Thomas et Marie. Nous adressons à leurs familles toutes nos prières, toutes nos pensées les plus émues, ainsi qu'à toutes les autres victimes de ces attentats".
Laurence Ferrari a ensuite demandé aux chroniqueuses de commenter la situation. "On apprend au fur et à mesure des minutes des bilans abominables" raconte Roselyne Bachelot. "On pense à ceux qui meurent, à leurs familles, à la France aussi, à ce que nous vivons collectivement. C'est un déchirement, une rage, une colère incompressible". De son côté, Hapsatou Sy a eu beaucoup de mal à évoquer les attentats ce matin dans Le Grand 8 : "J'ai pas voulu y croire et j'ai commencé à voir l'information. Je crois que je suis en état de choc, je crois que je suis en colère, je suis révoltée. Notre seule arme doit être la paix". Puis ce fut au tour d'Aïda Touihri de prendre la parole : "Je suis infiniment reconnaissante aux forces de l'ordre, au personnel soignant, qui ont passé des heures d'horreur. Je suis reconnaissante aussi à tous ces citoyens qui ont ouvert leur porte. Ce sont des images qui m'ont fait chaud au cœur. Je suis en colère mais je déborde d'amour. J'ai envie serrer mes proches dans les bras". Enfin, Elisabeth Bost a terminé le tour de table du Grand 8 : "Comment ne pas céder à la peur, mais en même temps je pense qu'il va falloir apprendre à vivre différemment".