Une pétition pour déprogrammer Super Nanny étudiée par le CSA

Une pétition pour déprogrammer Super Nanny étudiée par le CSA Sylvie de Super Nanny se serait-elle rendue coupable de "violences éducatives" ? C'est l'opinion d'une thérapeute qui a lancé une pétition contre l'émission. Elle sera examinée par le CSA dès la semaine prochaine.

L'éducation est toujours un sujet sensible. Il faut être suffisamment ferme pour que les enfants ne se retrouvent pas dans SOS : ma famille a besoin d'aide une fois adolescents et il ne faut pas être trop dur, sous peine de se faire taper sur les doigts. Récemment, Sylvie Jenaly a fait l'objet d'une pétition visant à stopper le tournage et la diffusion de son émission. Cette demande a été lancée par une thérapeute spécialisée dans les questions de pratiques parentales. Seules 2000 personnes ont signé la pétition en trois ans, ce qui ne suffira pas forcément à interpeller le CSA et François Hollande, comme Bernadette Gautier aimerait le faire.

C'est au Parisien que la thérapeute a exprimé ce qui l'avait clairement dérangée dans Super Nanny. Selon elle, la nouvelle gouvernante de l'émission serait coupable de "violences éducatives". Estimant la situation très grave, elle trouve que Sylvie va beaucoup trop loin, comme lorsqu'elle finit par "tirer les enfants par les bras, quitte parfois à risquer de déboîter une épaule et les isoler, même très jeunes, au risque de provoquer chez eux des séquelles psychologiques". Ces méthodes pratiquées par la nanny s'apparenteraient donc à des menaces et des humiliations. C'est en tout cas ce que pensent les 2000 personnes concernées, bien qu'apparemment, aucune famille ayant participé au programme ne se soit impliquée. La production, Shine France, aurait cependant tenu à répondre en assurant les téléspectateurs que celle qui est au cœur de la polémique "est une grande professionnelle qui, depuis près de vingt ans, défend le bien-être des enfants." La question devrait être étudiée par le CSA dans le courant de la semaine prochaine. Rappelons quand même qu'il est extrêmement rare que ce conseil demande l'arrêt complet d'une émission.