Anissa Delarue : deuil, héritage, polémiques... Elle se livre dans Paris Match
Anissa Delarue sort de son silence. Soucieuse de rétablir la vérité, elle a choisi l'hebdomadaire Paris Match pour tenter de calmer la polémique. La veuve de Jean-Luc Delarue a reçu le magazine chez elle et s'est confié dans un long entretien, en kiosque ce jeudi 1er novembre. Pourquoi choisir de témoigner dans la presse ? "Ces polémiques de mauvais goût me forcent à interrompre un deuil, que je vivais tant bien que mal, pour rétablir la vérité et demander le respect de ma souffrance. Si je ne parle pas, on pense que j'ai des choses à cacher ; et si je parle, on dit que je tente de me justifier. Mais, pour l'honneur de mon mari, je suis prête à le faire", explique-t-elle.
Anissa Delarue veut mettre les choses au clair. D'abord, la jeune femme se défend d'être une opportuniste : la relation qui l'unissait à Jean-Luc Delarue a duré, selon elle, trois ans et demi. "A lire la presse, j'aurais rencontré Jean-Luc il y a à peine un an et l'aurais épousé en pleine maladie pour en hériter aussitôt, lésant au passage son fils." La veuve nie tout en bloc : la conversion à l'islam de l'animateur sans son accord, son inhumation qui se serait déroulée sans que la famille ne soit prévenue. Un "tissu de mensonges", selon la créatrice de bijoux.
Sur la délicate question de l'héritage de Jean-Luc Delarue, la jeune-femme de 30 ans est tout aussi ferme : "On parle quotidiennement d'inhumation suspecte, de testament et d'argent volatilisé, de sommes astronomiques prétendument détournées. Si ces faits étaient avérés, pourquoi ne déclenche-t-on pas une procédure judiciaire plutôt que faire courir des rumeurs fallacieuses ?".
Enfin, la veuve est revenue dans Paris Match sur sa relation avec Jean-Luc Delarue, de leur rencontre aux tensions nées des addictions de l'animateur, qu'elle décrit comme quelqu'un de "délicat, élégant, cultivé, sensible". "Il est l'homme de ma vie et le sera toujours. Même si c'est curieux de dire cela à 30 ans...". En plein deuil, Anissa Delarue confie cependant : "Vous savez, je ne réalise pas encore que Jean-Luc est parti."
EN VIDEO – Début 2011, Jean-Luc Delarue s'était rendu dans des collèges dans la cadre d'une campagne de prévention contre la drogue. Voici un reportage, daté du 24 mars 2011, sur France 2, dans lequel l'ancien animateur s'est livré face aux enfants.