Même s'il avoue très bien gagner sa vie aujourd'hui, Laurent Ruquieren profite d'autant plus qu'il a vécu pendant son enfance au Havre dans un milieu très modeste, dans un HLM : "Je n'aime pas le mot pauvre, avait-il confié dans Sept à Huit. Nous n'avons jamais manqué, mais c'était simple, tout simplement. Pendant des années, nous ne mangions quasiment que des pâtes". Si bien qu'il se sentait "complexé socialement" : "C'est nouveau pour moi d'être vainqueur, avouait-il encore à Marie-Claire. Dans mon enfance, mon adolescence, j'ai plus été habitué à perdre. J'ai tellement souffert ! Si les gens savaient à quel point je comprends et je ressens."
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