Sébastien Cauet mis en examen pour viols : quels sont les faits reprochés à l'animateur ?

Sébastien Cauet mis en examen pour viols : quels sont les faits reprochés à l'animateur ? Sébastien Cauet a été mis en examen pour viols sur mineures, viol et agression sexuelle ce vendredi 24 mai et placé sous contrôle judiciaire. Visé par au moins cinq plaintes de femmes différentes, l'animateur dément toutes les accusations.

L'affaire Sébastien Cauet avance. Le célèbre animateur visé par au moins cinq plaintes pour viols et agressions sexuelles a été déféré devant un juge ce vendredi 24 mai et a été mis en examen pour deux viols sur mineures, une agression sexuelle sur mineure et un viol qui auraient eu lieu ente 1997 et 2012 conformément aux réquisitions du parquet de Paris et placé sous contrôle judiciaire.

L'homme de 52 ans a été placé en garde à vue par la brigade des mineures, le jeudi 23 mai, dans le cadre de l'enquête ouverte en novembre dernier pour "viols sur mineure de plus de 15 ans et viols". Sébastien Cauet s'est "rendu librement, et à sa demande, auprès des services d'enquête pour pouvoir répondre, point par point, à toutes les questions posées" selon les déclarations de ses deux avocats, Simon Clemenceau et Xavier Autain, relayées par BFMTV. Mais la chaîne d'information croit savoir que les deux jours de garde à vue de Sébastien Cauet ont été difficiles pour l'animateur.

L'animateur de NRJ, mis en retrait des ondes depuis l'ouverture de l'enquête, a toujours clamé son innocence et démenti les accusations de viols et d'agressions sexuelles formulées à son encontre. En parallèle de sa garde à vue, le jeudi 23 mai, il a appelé "à la retenue" et a rappelé "le principe de présomption d'innocence" par le biais de ses avocats. Mais le parquet de Paris semble ne pas accorder de crédit à la version de l'animateur et a requis sa mise en examen. Au regard des accusations graves qui pèsent sur lui et de la décisions du parquet, Sébastien Cauet risque d'être placé en détention provisoire. 

Les plaintes de Sébastien Cauet contre ses accusatrices

"Tout est faux, tout est mensonger" avait déclaré Sébastien Cauet en décembre dernier sur l'antenne de BFMTV au sujet des accusations le visant. Contestant fermement les faits qui lui sont reprochés depuis le dépôt de la première plainte en novembre 2023 - celle d'une femme de 25 ans qui accuse l'animateur de l'avoir contrainte à des actes sexuels en 2014, alors qu'elle était mineure, et en 2022 -, Sébastien Cauet avait assuré être le "premier plaignant" dans cette affaire. L'ex-star de la radio NRJ avait indiqué avoir déposé plainte pour harcèlement et cyberharcèlement avant la première plainte pour viol. Depuis Sébastien Cauet a porté plainte pour "dénonciation calomnieuse" et pour dénoncer une "tentative d'extorsion aggravée", dont il dit avoir des "preuves".

"Une enquête est en cours auprès du parquet de Nanterre pour les faits qu'il dénonce de cyberharcèlement, de dénonciation calomnieuse et de tentative d'extorsion de fonds" ont rappelé les avocats de Sébastien Cauet le 23 mai, précisant que leur client "espère que les auteurs de ces faits pourront être bientôt arrêtés et stoppés". D'ailleurs, l'animateur radio avait déjà été auditionné par la brigade des mineurs en tant que plaignant après ses dépôts de plainte.

De quoi Sébastien Cauet est-il accusé ?

La première plainte contre Sébastien Cauet a été déposée en novembre 2023 par une femme aujourd'hui âgée de 25 ans qui accuse l'animateur de l'avoir forcée à une fellation en 2014, alors qu'elle était mineure, et contrainte à d'autres actes sexuels en 2022. Dans la foulée, trois autres femmes ont porté plainte et dénoncé des faits similaires. Certains accusatrices dénoncent des faits prescrits relevant de viols ou d'agressions sexuelles, selon leurs dires. La cinquième et dernière plainte en date a été déposée le 9 février dernier par une femme qui accuse également l'animateur de viol et agression sexuelle.

L'enquête porte sur les accusations de viols sur une adolescente de 16 ans à Genève (Suisse) en 2014, sur une trentenaire à Paris en 2011 et sur une adolescente de 15 ans à Paris en 1997, mais aussi sur une accusation d'agression sexuelle qui aurait été commise en décembre 2012 sur une femme de 17 ans. Les autres faits reprochés ne font pas l'objet d'une enquête "en raison de leur prescription".