Christophe Dechavanne et la drogue : un procès en forme de révélation, la drôle d'explication fournie par l'animateur
Christophe Dechavanne a été jugé ce jeudi 20 février, dans l'après-midi, devant le tribunal correctionnel de Moulins, dans l'Allier, pour "conduite d'un véhicule en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants". Les faits remontent au 17 août 2024, selon le journal La Montagne. Ce jour-là, sur la commune de Toulon-sur-Allier, les gendarmes de l'escadron départemental de la sécurité routière mènent une opération de contrôles à l'occasion du week-end prolongé du 15 août. Christophe Dechavanne est alors contrôlé positif à la cocaïne au volant de sa voiture, alors qu'il circulait à 120 km/h au lieu des 80 km/h autorisés sur cette portion de la RN7, indiquent aussi plusieurs titres de presse locale comme L'Indépendant.
Le jour du contrôle, Christophe Dechavanne a avoué avoir consommé du cannabis et de la cocaïne quelques jours plus tôt, a indiqué la présidente du tribunal, ajoutant que l'animateur s'était ensuite rétracté lors d'une audition libre. Absent à l'audience, il était défendu par Me Dylan Slama, qui a donc invoqué une autre explication : une nuit passée avec une femme qui aurait "probablement" consommé de la cocaïne, ainsi que des "échanges buccaux" avec celle-ci qui pourraient expliquer le contrôle positif.
L'explication n'a sans doute pas convaincu les juges. L'animateur a finalement été condamné à une amende de 1200 euros et à l’annulation de son permis de conduire. Son véhicule, une Porsche 911, est confisqué. Me Dylan Slama a indiqué que la star comptait faire appel.
Un jugement en récidive
L'ancienne vedette du PAF a par ailleurs comparu en récidive, l'affaire étant liée à des faits similaires dans le passé, indiquent plusieurs sources locales, ainsi que Libération. Christophe Dechavanne encourrait jusqu'à 4500 euros d'amende, le retrait de son permis de conduire mais aussi 4 ans de prison.
Animateur phare des années 1990 sur TF1 avec Ciel mon mardi ! et Coucou c'est nous !, producteur influent, Christophe Dechavanne vit désormais une seconde jeunesse sur le service public en tant qu'invité permanent de Quelle époque !, l'émission de seconde partie de soirée, présentée par Léa Salamé sur France 2. Mais le come-back de l'homme de télé de 67 ans pourrait être entaché par ses ennuis judiciaires.
Ce samedi 22 février, c'est un best-of de Quelle époque ! qui sera proposé aux téléspectateurs de France 2 et il n'en fallait pas plus pour alimenter une rumeur de mise à l'écart de Christophe Dechavanne. Fabienne Barollier, directrice déléguée des magazines de France Télévisions, a dû monter au créneau pour indiquer que la rediffusion était simplement liée aux congés de Léa Salamé, en vacances cette semaine.
Christophe Dechavanne : "Je sais très bien quelle réputation j'avais dans Paris"
Christophe Dechavanne a pu se montrer très tranchant concernant les rumeurs insistantes circulant depuis des années sur sa consommation de stupéfiants. Lors de la sortie en janvier 2024 de son autobiographie "Sans transition", aux éditions Flammarion, il s'en était même expliqué : "Je sais très bien quelle réputation j'avais dans Paris. Je sais en plus qui l'a fait courir la première fois, et je suis allé lui dire qu'il fallait que ça s'arrête. Mais c'était trop tard", avait-il alors confié au Parisien.
Ce nouveau procès pour consommation de cocaïne apparaissait donc comme une révélation, quelques mois seulement après les confessions de Dechavanne sur son passé. L'ex-animateur s'était aussi longuement épanché à l'époque sur son enfance marquée par l'alcoolisme de son père Jean-Pierre, décédé à 54 ans. "Ne laissez pas tomber quelqu'un qui a un souci avec l'alcool, c'est une vraie maladie", concluait-il, appelant à ne pas stigmatiser les personnes souffrant d'addiction.
16:37 - Christophe Dechavanne condamné, sa Porsche 911 confisquée
Christophe Dechavanne a finalement été condamné pour conduite sous stupéfiant en récidive. L'amende s'élève à 1200 euros en plus d'une annulation de permis. Dans le détail, il devra payer 120 jours d’amende de 10 euros et s’acquitter de l’annulation de son permis de conduire avec impossibilité de le repasser avant six mois et la confiscation de son véhicule. Son véhicule, une Porsche 911, est confisqué.