Un chien meurt dans le compartiment à bagages d'un avion United Airlines
La compagnie américaine United Airlines doit faire face à une nouvelle polémique concernant l'un de ses passagers... Lundi 12 mars 2018, une femme embarque à bord d'un avion de la compagnie avec son bouledogue français dans une caisse pour animaux conforme aux exigences de la TSA. Suite à la demande insistante d'un membre d'équipage, son chien est alors placé dans l'un des compartiments à bagages de l'appareil qui doit relier Houston et New York. Après les trois heures de vol, le chien a malheureusement été retrouvé mort par sa propriétaire... United Airlines a reconnu sa responsabilité dans cet incident, affirmant que le chien n'aurait jamais dû se trouver là : "C'est un accident tragique qui n'aurait jamais dû se produire, car les animaux de compagnie ne devraient jamais être placés dans le compartiment supérieur". La porte-parole de la compagnie poursuit : "Nous assumons l'entière responsabilité de cette tragédie, et exprimons nos plus sincères condoléances à la famille et nous nous engageons à les soutenir. Nous étudions minutieusement ce qui s'est passé pour que cela ne se reproduise plus jamais". Face à cette polémique, la compagnie américaine a également proposé de payer les frais d'autopsie et l'animal de compagnie et de rembourser les billets d'avion de la passagère et de ses deux filles.
Un scandale de plus pour la compagnie United Airlines
Si cette histoire fait beaucoup parler dans la presse et sur les réseaux sociaux depuis lundi, ce n'est pas la première fois qu'United Airlines se retrouve au cœur d'une polémique de ce genre... En avril 2017, la compagnie a été fortement critiquée après le débarquement forcé de quatre passagers du vol 3411 entre Chicago et Louisville, tirés au sort pour laisser place aux employés d'United Airlines. refusant de sortir de l’appareil, un docteur de 69 ans avait alors été traîné au sol, la bouche en sang. Le mois précédent cet incident, la compagnie avait également refoulé deux adolescentes qui portaient des leggings, affirmant qu'elles devaient suivre un certain code vestimentaire puisqu'elles voyageaient avec des billets gratuits.