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> Dossiers > Pouvoir d'achat, 5 ans après l'euro > Résultats de l'enquête
SOMMAIRE
  • La question des salaires
  • »Revenus qui stagnent
  • »La faute aux 35 heures
  • Hausse générale
  • »Gagnants
  • »Perdants

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Laurent, 61 ans, employé du privé

"A mon avis les commerçant ont changé pour beaucoup de produits le montant en francs par des euros : 1 kg de tomate est passé de 1 franc à 1 euro ! Depuis le passage à l'euro je n'ai pas acheté de cerises par exemple et c'est comme cela pour tous les produits frais."

Marie, 22 ans, employée du privé

"Comme je n'ai pas d'enfant, le budget est géré de façon très aléatoire, on se fait plaisir très régulièrement (nouvelles technologies, consoles de jeu, fringues...). Mais au-delà de ces dépenses "loisir", la facture des courses alimentaires a bien augmenté et il nous arrive de les faire dans des discounts alimentaires. De même, acheter un bien immobilier est quasi impossible sans caution lorsque l'on est simple salarié. L'euro a ouvert la porte à beaucoup d'abus non maîtrisés : on a l'impression que chacun fixe ses prix sans aucune règlementation ni aucun contrôle."

René, 55 ans, employé du privé

"L'euro a fait grimper beaucoup de prix. Mais c'est commode quand on voyage en Europe, et de toutes façons une monnaie unique, c'est l'avenir."

Jacques, 36 ans, cadre

"Je gère de très près mes dépenses, grâce à un logiciel spécial sur mon ordinateur. Mes choix dans mes achats sont faits en conséquence. L'euro et le blocage de mon salaire ont été une catastrophe pour mon pouvoir d'achat. Je me rattrape avec la bourse, avec prudence néanmoins."

Justine, 27 ans, fonctionnaire

"Il y a 8 ans environ, j'avais à manger pour la semaine pour 80 euros. Maintenant mon budget est de 120 euros en moyenne par semaine. On s'est mis des freins partout. J'attends souvent les bonnes affaires et je garde mes primes pour m'offrir des loisirs de temps en temps. Ce n'est pas seulement l'euro qui a fait tout augmenter mais la hausse incessante de tous les produits."

Sonia, 39 ans, employée du privé

" Je vis en Espagne, et je crois qu'ici la situation est encore pire qu'en France car il n'existe pas toutes ces aides dont peuvent bénéficier les Français. Il n'existe pas non plus d'aide au logement. Ici un salaire est en moyenne de 800 euros net et le loyer, par exemple un studio, atteint facilement les 500 euros."

Christine, 38 ans, employée du public

"J'essaie au maximum de ne pas pénaliser mes enfants surtout au niveau alimentaire. Je profite des cartes avantages dans tous les magasins et je regarde les promotions chaque lundi. Pour habiller mes 3 enfants, je commande par catalogue car on peut payer en 3 fois sans frais. Heureusement nous avons des chèques vacances avec le travail, ce qui nous permet de partir 2 semaines chaque été."

Jérôme, 45 ans, cadre

"L'arrivée de l'euro a poussé les entreprises à harmoniser les prix afin qu'il n'y ait pas de disparité au niveau dans les grandes capitales européennes. Du coup nous en pâtissons."

Laure, 55 ans, sans emploi

"Mon pouvoir d'achat a considérablement évolué car mon mari a eu la chance d'être embauché en Suisse avec un salaire élevé. A mon avis l'Euro a fait flamber les prix, mais je reste perplexe lorsqu'en France je regarde les "caddies" d'autres personnes qui sont toujours pleins."

Luc, 21 ans, employé du privé

"Je suis en collocation et je travaille depuis 2 ans. Je ne regarde pas trop mes dépenses en général mais je devrais faire plus gaffe histoire de mettre plus de coté."

*Les prénoms ont pu être changé pour respecter l'anonymat des déposants

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