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L'ex-députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, menacée de mort pour sa critique de l'islam radical, demande l'asile à la France.
Une vie d'exil
Elle vit sous la protection de gardes du corps 24h/24 et ne sort plus seule dans la rue. A 40 ans, Ayaan Hirsi Ali a passé toute sa vie en exil. Excisée à 5 ans puis presque mariée de force, elle trouve refuge en Europe, notamment aux Pays-Bas à l'âge de 22 ans. A la suite du 11 septembre 2001, elle rompt avec l'islam et débute son combat contre l'intégrisme musulman, défendant l'idée que les principes de démocratie et de liberté sont plus importants que la religion. Naturalisée néerlandaise, elle est élue députée en 2002.
Défendre les femmes et la démocratie
Militante pour le droit des femmes, elle participe au documentaire du réalisateur néerlandais Théo Van Gogh qui dénonce la soumission des femmes dans l'islam. Elle avoue dans le film avoir menti sur son identité, son âge et sa biographie pour obtenir l'asile politique. Ce qui lui vaut d'être désavouée dans son pays d'adoption.
Après l'assassinat du réalisateur en 2004, Ayaan Hirsi Ali est menacée de mort par des intégristes musulmans. Craignant pour sa vie, elle s'exile une nouvelle fois et trouve refuge aux Etats-Unis. En novembre 2007, les Pays-Bas cessent de financer sa protection policière. Elle l'assure donc elle-même en levant des fonds privés.
Elle reçoit en France, en février 2008, le prix Simone de Beauvoir qui récompense le combat de femmes exceptionnelles. Ayaan Hirsi Ali, admiratrice du concept de laïcité à la française, demande aujourd'hui sa naturalisation à la France. Elle va également se rendre au Parlement européen de Bruxelles pour obtenir le financement de sa garde rapprochée.
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