Brigitte Bardot décrit comme un "immonde sacrifice musulman" l'Aïd el Kebir

Brigitte Bardot décrit comme un "immonde sacrifice musulman" l'Aïd el Kebir Pour Brigitte Bardot, le rituel musulman de l'Aïd el Kebir est "un immonde sacrifice". L'ancienne icône du cinéma français a publié une lettre dans laquelle elle accuse le gouvernement.

Brigitte Bardot, 79 ans, est manifestement très en colère. Elle vient de publier via le réseau social Twitter une lettre ouverte au gouvernement dans laquelle elle s'indigne de la célébration de la fête religieuse de l'Aid el Kebir. Selon elle, cette fête musulmane est l'occasion pour certains pratiquants de réaliser un "immonde sacrifice rituel", visant à "égorger sur le sol de France plus de 200 000 moutons, sacrifiés dans la douleur et l'épouvante d'agonie inhumaines".

L'ancienne star du cinéma français, dont l'implication pour la défense des animaux dure depuis de longues années, estime que cette "tradition religieuse importée sur notre territoire par ceux qui ont eu la chance d'y être accueillis et qui petit à petit nous imposent leur coutumes barbares, sanglantes et écoeurantes" est "contraire aux principes laïques et fondamentaux de notre République". Brigitte Bardot "accuse violemment le gouvernement" de ne rien faire pour stopper ce rituel, et de "plier" face à un problème "aussi grave et indécent", "laissant les meurtriers, les bourreaux, assouvir leur soif de sang".

Brigitte Bardot, par l'intermédiaire de sa fondation, a récemment lancé une pétition pour manifester contre l'implantation d'un abattoir temporaire à Belfort quelques jours avant la fête de l'Aïd. Le Front national s'est également mêlé à la polémique, le 9 octobre, estimant que cet abattoir portait "atteinte à la laïcité républicaine". Le soutien de Brigitte Bardot au FN est désormais public. En 2012, elle avait annoncé qu'elle voterait pour Marine Le Pen, une femme "admirable", "la seule" à s'être occupée de dénoncer le scandale de la viande halal" avait-elle affirmé.

EN VIDEO - En avril 2008, Brigitte Bardot comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris pour "provocation à la haine raciale" envers la communauté musulmane :