Chirac-Sarkozy

Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy © Montage L'Internaute Magazine

Le calme est sans doute revenu aujourd'hui. On dit même que Nicolas Sarkozy aurait, pendant son mandat, passé un pacte avec son prédécesseur : "protéger" l'ancien chef de l'Etat sur ses supposées "affaires" en échange d'un silence médiatique de Chirac. Mais la situation a été différente par le passé. Président du Comité de soutien des jeunes pour la présidentielle de 1981, véritable confident de Jacques Chirac tout au long des années 1980, au point d'être considéré comme un "fils", Nicolas Sarkozy a trahi. C'était en 1995.

En 1995, quand les sondages portent le Premier ministre Edouard Balladur aux nues, Sarkozy choisit son camp. Il quitte le gouvernement et devient porte-parole du rival de Chirac lors de la campagne. On connaît la suite : disgrâce, traversée du désert, renaissance politique... Dans chacune de ces étapes, Chirac et Sarkozy ne cesseront, au mieux de s'ignorer, au pire de se parasiter. Lors de la campagne de 2007, Sarkozy prône la "rupture". Rupture avec le chiraquisme en réalité, rupture avec le règne d'un "roi fainéant" et rupture, point par point, avec sa politique. Lors de la campagne de 2012, la haine était sans doute encore tenace. Jacques Chirac a annoncé qu'il "voterait pour François Hollande", en présence de caméras et de l'intéressé, un brin gêné. "Humour corrézien" diront certains, "petites vannes d'un vieil homme sénile", sous-entendront d'autres...

Le calme est sans doute revenu aujourd'hui. On dit même que Nicolas Sarkozy aurait, pendant son mandat, passé un pacte avec son prédécesseur : "protéger" l'ancien chef de l'Etat sur ses supposées "affaires" en échange d'un silence médiatique de Chirac. Mais la situation a été différente par le passé. Président du Comité de soutien des jeunes pour la présidentielle de 1981, véritable confident de Jacques Chirac tout au long des années 1980, au point d'être considéré comme un "fils", Nicolas Sarkozy a trahi. C'était en 1995.En 1995, quand les sondages portent le Premier ministre Edouard Balladur aux nues, Sarkozy choisit son camp. Il quitte le gouvernement et devient porte-parole du rival de Chirac lors de la campagne. On connaît la suite : disgrâce, traversée du désert, renaissance politique... Dans chacune de ces étapes, Chirac et Sarkozy ne cesseront, au mieux de s'ignorer, au pire de se parasiter. Lors de la campagne de 2007, Sarkozy prône la "rupture". Rupture avec le chiraquisme en réalité, rupture avec le règne d'un "roi fainéant" et rupture, point par point, avec sa politique. Lors de la campagne de 2012, la haine était sans doute encore tenace. Jacques Chirac a annoncé qu'il "voterait pour François Hollande", en présence de caméras et de l'intéressé, un brin gêné. "Humour corrézien" diront certains, "petites vannes d'un vieil homme sénile", sous-entendront d'autres...
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