L’Académie française : immortels dispendieux

Les académiciens bénéficient d'avantages discrétionnaires © TTstudio / Fotolia
Le constat : Le mot "dérive" est le bouton nucléaire de la Cour des comptes. Il apparait dans son rapport d’avril 2015 sur l’Institut de France et de ses cinq académies*. L’utilisation du budget de ces institutions - 106 millions d’euros en 2012, dont 7 pour l’Académie française – est marquée la multiplication des primes exceptionnelles, l’attribution discrétionnaire de logements (les Académiciens Maurice Druon ou Maurice Genevoix sont cités), ou encore la mise à disposition de véhicules. En moins de dix ans, la masse salariale s'est accrue de 6 à 60 % du budget sans augmentation des effectifs.
*(Académie française, des Beaux-Arts, des Sciences, des Inscriptions et belles-lettres et des Sciences morales et politiques).
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