Alerte à la bombe au lycée : Henri IV et 5 autres lycées évacués à Paris

Alerte à la bombe au lycée : Henri IV et 5 autres lycées évacués à Paris ALERTE A LA BOMBE - Plusieurs lycées parisiens ont été évacués après une alerte à la bombe ce mardi matin...

[Mis à jour le 26 janvier 2016 à 14h02] Henri IV et au moins cinq autres lycées auraient été évacués à Paris, suite à une alerte à la bombe, selon la station France info, relayée par plusieurs médias depuis 13h ce mardi. Des images postées par les lycéens ou par des professeurs sur Twitter montrent des groupes importants d'adolescents à l'extérieur des bâtiments. Parmi les lycées évacués, on compte donc le prestigieux lycée Henri IV, au coeur de la capitale, dans le quartier latin, ainsi que d'autres établissements de renom : Condorcet,  Louis-le-Grand, Montaigne, Condorcet et Fénelon, selon le Parisien. Ils sont régulièrement cités parmi les meilleurs lycées de Paris dans le classement des lycées réalisé par les médias.

A Henri IV, les élèves ont été appelés à quitter rapidement leurs classes, en laissant derrière eux leurs effets personnels. Ils ont ensuite été confinés dans la cour. Le lycée accueille près de 2000 élèves, de la sixième à la terminale. L'alerte a été levée vers midi dans les six établissements concernés, sans mouvement de panique.

Une même alerte à la bombe dans plusieurs lycées

Selon des informations de l'Express, la présence de bombes dans plusieurs établissements scolaires a été signalée à la police par téléphone. Il s'agirait de fausses alertes. Au moins un de ces signalements a pourtant été pris au sérieux, sans doute celui concernant Henri IV, où une équipe de déminage a été dépêchée. L'alerte à la bombe aurait été déclenchée après un ou plusieurs appels malveillants. Selon une source policière citée par l''Express, la menace viendrait d'un seul individu qui aurait "menacé de faire exploser des sacs dans plusieurs lycées". Les contrôles n'ont rien donné dans cinq des lycées cités, mais à Henri IV, un colis suspect a été trouvé par le proviseur. Une découverte que cette même source attribue au "hasard".

Cette précaution, en plus des évacuations, montre à quel point la menace terroriste est prise au sérieux depuis les attentats du 13 novembre 2015 dans la capitale.