Acheter un parking : mode d'emploi Un bail souple mais une fiscalité onéreuse pour une place de parking

Outre de pouvoir céder assez rapidement une place de parking, le bail donne la possibilité de remercier le locataire à chaque échéance sans lui apporter une quelconque explication. Ceci limite ainsi la prise de risque et la multiplication des loyers impayés. Au premier incident, vous pouvez montrer les dents. Cela étant il convient de respecter quelques règles.

D'abord, nous vous conseillons de signer un document écrit qui précise toutes les règles que vous avez convenues avec le locataire, le prix de la location, et les modalités de révisions éventuelles du montant. Ce qui permet de dénouer nombre d'incidents. Ensuite, veillez à demander une caution. Des dégâts sont toujours possibles. Enfin, n'oubliez pas de préciser les modalités de rupture de la location et la durée du préavis tant pour vous que pour le locataire.

n'oubliez pas de demander une caution au locataire de la place de parking.
N'oubliez pas de demander une caution au locataire de la place de parking. © Gravicapa - Fotolia

L'autre point à ne pas négliger c'est le coût fiscal de l'opération. D'abord, au moment de l'achat, vous devrez passer devant un notaire et lui verser des frais. Ensuite, une place de parking est soumise aux taxes foncières. Il faut compter entre un à deux loyers par an selon les taux de votre ville, de votre département et de votre région. Vous serez soumis à la taxe d'habitation si la place est dépendante de votre logement. Ce n'est pas le cas si elle est à plus d'un kilomètre de votre domicile.

Fiscalité des revenus fonciers

Enfin, vos loyers perçus pour une place de parking sont soumis à l'impôt sur le revenu. Si vos revenus sont inférieurs à 15 000 euros, vous avez le choix entre le régime réel et le régime du micro-foncier. Ce dernier vous donne droit à un abattement forfaitaire de 30 %. L'option pour le régime réel, elle, vous permet de déduire du montant des loyers toutes les charges liées au logement et assumées au cours de l'année civile écoulée. A vous de faire le bon choix ! En revanche, si vos revenus sont supérieurs à 15 000 euros, c'est le régime réel qui s'appliquera d'office.