Le BVP met les FAI en garde

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Le Bureau de Vérification de la Publicité vient de demander aux fournisseurs d'accès à Internet de communiquer plus clairement dans leur publicité. En effet, la plupart d'entre eux mettent en avant les débits ATM, mesurés en amont directement sur le réseau, et non les débits IP, mesurés entre le répartiteur DSLAM et l'abonné. Or, l'écart entre ces deux mesures peut atteindre 25%. Pour 20 Mbit/s annoncés, le débit max peut être en réalité de 16 Mbit/s.

Le BVP, organisme interprofessionnel français d'autodiscipline publicitaire, œuvre pour une publicité loyale, véridique et saine, dans l'intérêt de tous. Il édicte des règles déontologiques : "Les Recommandations".

Pour leur défense, il est vrai que les FAI indiquent souvent en petits caractères en bas de leurs affiches ou de leurs spots vidéo les débits IP. Mais le BVP souhaite donner aux clients une meilleure lisibilité. Il insiste ainsi pour vérifier la taille des caractères sur les affiches ou la vitesse de défilement dans les spots radio ou télé pour s'assurer de la clarté des annonces.

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Le BVP a donc émis un avis "invitant les FAI à plus de clarté dans leur communication à destination du grand public". Si le BVP ne dispose pas lui-même de pouvoir de sanction, ses recommandations font loi dans le domaine et les entreprises qui ne suivent pas ces avis peuvent être exclues de l'organisme. Un souci de transparence qui était déjà à l'ordre du jour de la dernière table ronde à Bercy entre FAI et associations de consommateurs sous la tutelle du ministre délégué à l'Industrie Stéphane Loos (lire).