Avec Michelangelo, les virus ne jouent plus à la simple
contamination des systèmes, ils détruisent tout
simplement les données présentes sur les volumes
de stockage. Dans le cas de Michelangelo, le virus réécrit
les 17 premiers secteurs de chaque piste du disque dur
des têtes 0 à 4, et les 9 premiers secteurs des
têtes 0 à 1 sur les disquettes.
Ce virus crée un vent de panique fin 1991 puisqu'il
planifie la destruction des données le 6 mars suivant
l'infection. Les fournisseurs d'antivirus estiment de 10 000
à 20 000 le nombre d'utilisateurs finalement touchés
par ce virus en 1992. Un nombre conséquent mais
loin des prévisions alarmistes qui envisageaient jusqu'à
6 millions de victimes.
Michelangelo a cependant lancé la mode des virus destructeurs
durant les années 1990-2000. Une catégorie
de virus délaissée depuis 2004 au profit
des codes malveillants susceptibles de rapporter de l'argent
à leurs créateurs.
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Michelangelo
Année d'apparition
: 1991
Vecteur de propagation : disquette et disque dur
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