L'un à côté de l'autre, c'est plus facile
Ces animaux qu'il nous arrive de confondre sont souvent issus d'un ancêtre
commun. L'évolution aura fait prendre à chacune des espèces un chemin différent
et adopter des méthodes de survie distinctes.
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Hibou des marais, ses aigrettes
sont souvent difficiles à observer © Christian
Demussy |
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Néanmoins, parfois aussi, un animal typique d'une région ou d'un endroit
donné comme la mouette sur le littoral donne son nom
à une espèce plus présente, et plus bruyante qui lui ressemble : le
goéland. La mouette est victime de son succès, le goéland un usurpateur
d'identité malgré lui.
L'observateur novice en perd son latin assez rapidement du fait de l'image
générale qu'il se fait de tel ou tel autre animal. Par exemple, un mammifère
marin aquatique à la tête ronde, aux grands yeux et à moustaches peut être
un phoque ou une otarie. C'est par conséquent en les
mettant l'un à côté de l'autre que l'on constate que ces animaux sont
proches mais relativement faciles à différencier.
» Et aussi : Où
en sont aujourd'hui les espèces les plus menacées
Dossier : Photographie
de nature : les secrets des pros
