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| Deux écosystèmes matures que la démarche biomimétique souhaiterait reproduire sur l'organisation économique. © DR/Galerie photo de L'Internaute |
Le biomimétisme peut être poussé à l'extrême : cette fois, il repose sur la compréhension des relations que les différentes espèces entretiennent entre elles au sein de leur écosystème.
On trouve des écosystèmes matures dans la nature. Par exemple, les récifs coralliens ou la forêt primaire. Ils sont dit de type III, c'est-à-dire qu'ils s'auto organisent en une communauté intégrée et diversifiée d'organismes, avec un but commun : se maintenir en un endroit donné, utiliser le mieux possible les ressources disponibles et sur du long terme.
Règles du troisième type
Pour un écologue, notre civilisation serait de type I, un écosystème pionnier. Ceux-ci sont éphémères et minoritaires dans la nature. Dans la nature, ces écosystèmes apparaissent après un événement ponctuel comme un incendie de forêt ou une éruption volcanique. Caractérisés par une faible diversité, une utilisation gourmande des ressources nutritives, ils grandissent vite tout en consommant beaucoup d'énergie et en produisant de nombreux déchets.
| "Pour un écologue, notre civilisation serait de type I, un écosystème éphémère et minoritaire dans la nature" |
Aujourd'hui, tous les endroits colonisables de la planète l'ont été, et peut-être devrions-nous nous tourner vers les écosystèmes matures. Il s'agit d'une démarche biomimétique et écologique dont on pourrait tirer des conséquences au niveau économique et au niveau de l'environnement.
Ce que fait la nature
»Elle transforme les déchets en ressources
»Elle tisse au maximum les liens de coopération
»Elle récolte et utilise l'énergie de façon optimale
»Elle optimise plutôt que maximise
»Elle est économe avec ses ressources et ne les épuise pas
»Elle ne souille pas son nid
»Elle "achète" local
