"Je
crois surtout à l'obstination dans l'écriture, et pas tellement à l'inspiration."
Entretien pour Zone Littéraire, 1999
"Je trouve que cette obsession de description du monde, depuis quelques années,
est un peu une revendication, une gesticulation fatigante. Mais on a envie de
montrer des choses assez saisissantes, assez fortes et assez scandaleuses."
Entretien avec Jean-Claude Lebrun pour L'Humanité en 1996.
"Ce sont deux livres indépendants, disons qu'ils
se croisent, comme deux automobiles, ils se croisent et ne se reconnaissent pas"
A propos de "Un an" et "Je m'en vais", entretien
pour Libération en 1999. "C'est très bizarre
d'écrire sur un ordinateur, c'est comme sculpter de l'eau." Interview
sur France Inter. "Je me suis toujours senti
un peu en marge de ce qui se fait en littérature."
"J'écris pour moi en tant que lecteur. J'écris ce que je souhaiterais lire."
"J'écris des romans géographiques comme d'autres
des romans historiques. Il faut que ça bouge, qu'il y ait toujours du mouvement."
"On invente avec un stylo,
on se juge à la machine." "Il
sait très bien ce qu'il a fait, il n'y a pas de forme à proprement parler, pas
de développement ni de modulation, juste du rythme et de l'arrangement. Bref c'est
une chose qui s'autodétruit, une partition sans musique, une fabrique orchestrale
sans objet, un suicide dont l'arme est le seul élargissement du son."
Extrait de "Ravel". "Dès que
l'art et l'argent sont en contact, nécessairement ça cogne sec."
Extrait de "Je m'en vais" "On ne s'expose
pas sans risque aux confidences comme à certaines radiations."
Extrait de "Lac". |