Paul Larrouturou (Quotidien) violenté lors d'un déplacement de Marine Le Pen [VIDÉO]

Paul Larrouturou (Quotidien) violenté lors d'un déplacement de Marine Le Pen [VIDÉO] Dans l'émission de Yann Barthès, Paul Larrouturou est revenu sur l'incident survenu au Salon des Entrepreneurs, où il a été violemment repoussé alors qu'il cherchait à poser une question à Marine Le Pen.

[Mis à jour le 2 février 2017 à 10h22] C'est dans l'émission Quotidien qu'on a fini par avoir le fin mot de l'histoire après qu'une équipe de tournage ait été violemment prise à partie par un service d'ordre lors du Salon des Entrepreneurs. Pour rappel, c'est tout d'abord via le Huffington Post que nous avions vu les images. Lors d'un déplacement de Marine Le Pen au Salon des Entrepreneurs de Paris, on voit Paul Larrouturou, journaliste de l'équipe de Quotidien (TMC) tenter de poser une question à la femme politique avant d'être repoussé par son service de sécurité sans ménagement. "Je suis accrédité ici, vous ne pouvez pas m'empêcher de poser une question à madame Le Pen" explique-t-il avant de demander des excuses qui ne viendront jamais.

"Marine Le Pen : Un journaliste de Quotidien violemment expulsé lors d'un de ses déplacements..."

"Viens on parle comme des hommes"

La situation dégénère même au point où l'un des agents cherche à frapper le caméraman qui accompagne le journaliste. "Je te jure, tu ne rentres pas. Reparle comme ça à une femme. Viens on parle comme des hommes." Pour l'heure, le Front National a expliqué à la rédaction de puremedias qu'il ne s'agissait pas de son propre service de sécurité mais celui des organisateurs du Salon des Entrepreneurs. Dans Sud Ouest, les organisateurs du salon confirment que les vigiles ne sont pas liés au Front National et tentent d'expliciter leurs gestes. "Il y a beaucoup de journalistes, de visiteurs. Il y a eu un mouvement de foule pour s'approcher de Marine Le Pen. A un moment donné, la sécurité doit être respectée, autant pour les candidats qui se rendent au salon que pour les visiteurs et les journalistes."

Et d'ajouter que "là, effectivement, la manière n'est pas... voilà." Enfin, ils refusent de voir dans ces gestes une quelconque attaque dirigée contre l'équipe de Quotidien "De l'autre côté de la caméra, on ne le voit pas, mais il y a une énorme bousculade. Et ils ne connaissent pas tel ou tel journaliste, ce n'est pas ciblé." Pour rappel, ce n'est pas la première fois que Paul Larrouturou et son équipe de tournage sont pris à partie lors d'un événement du Front National, on se souvient de plusieurs militants les ayant encerclés et frappés le 1er mai 2015...

"Le problème c'est que le service d'ordre obéisse au FN"

Alors que la séquence a ému une bonne partie de la presse, c'est dans Quotidien qu'un point final a été posé sur cette affaire. Paul Larrouturou, sur le plateau de l'émission de Yann Barthès, explique les événements survenus le 1er février au Salon des Entrepreneurs. Accrédité par le salon, le journaliste a tenté de poser une question à la leader frontiste "Madame Le Pen, est-ce que votre garde du corps a vraiment été votre assistant parlementaire ?" C'est à ce moment-là qu'il est repoussé puis emmené manu militari par le service d'ordre du salon en dehors de la cohue. La suite on la connaît, les deux vigiles ne font pas preuve de douceur c'est le moins que l'on puisse dire.

Paul Larrouturou confirme que les deux vigiles ne sont pas embauchés par le FN, comme les organisateurs du salon l'ont confirmé à Sud Ouest. En revanche, il s'étonne de voir ces gardes du corps obéir à un homme qui travaille pour Marine Le Pen. "Le problème c'est évidemment pas les bousculades, on est habitués on en a fait plein dès qu'il y a un homme politique. Le problème c'est qu'un service d'ordre du salon obéisse à un ordre d'une organisation politique, le Front National." Retrouvez la séquence ci-dessous.

"Quotidien : Le journaliste violenté raconte son altercation avec les agents du Salon des..."