L'école Stanislas visée par une nouvelle enquête, des injures sexistes et homophobes signalées

L'école Stanislas visée par une nouvelle enquête, des injures sexistes et homophobes signalées Mis sous les feux des projecteurs depuis la polémique créée par Amélie Oudéa-Castéra qui y scolarise ses enfants, le lycée privé Stanislas est visé par une enquête qui l'accuse de "dérives" sexistes et homophobes.

Le parquet des mineurs a annoncé, ce vendredi 19 janvier, qu'une enquête est en cours pour injures sexistes et homophobes dans l'établissement privé Stanislas. L'enquête fait écho aux révélations d'un rapport dévoilé par le site indépendant Médiapart et remis au ministère de l'Éducation le 1er août 2023 sans jamais avoir été rendu public. Au fil des 30 pages de ce rapport réalisé dans le cadre d'une enquête administrative, on apprend "les dérives" sexistes et homophobes qui existent au sein de cet établissement privé et réputé du 6e arrondissement de Paris. Sur le plateau de France 2, mercredi 17 janvier, la ministre avait défendu l'école où sont scolarisés ses enfants en déclarant : "Ce rapport ne remonte aucun fait d'homophobie, ni aucun cas de harcèlement".

Cependant, le parquet s'est emparé du sujet après le signalement, le 19 octobre 2023, de l'Inspection générale de l'Éducation national, du sport et de la recherche "au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, qui oblige les fonctionnaires à signaler tout crime ou délit porté à leur connaissance", explique Le Monde, puis l'a confié aux commissariats du 5e et 6e arrondissement. Par ailleurs, le parquet a confirmé, ce vendredi, avoir reçu un nouveau signalement de Céline Malaisé, conseillère régionale d'Ile-de-France, "sur un cadre d'enseignement au sein de l'établissement Stanislas qui ne lui paraît pas conforme aux dispositions relatives notamment à l'enseignement de la sexualité du code de l'enseignement".

L'établissement privé sous contrat accueille quelque 3 500 élèves de la maternelle aux classes préparatoires avait été au cœur d'une polémique. Il est au cœur d'une polémique depuis que la ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a tenté de se justifier sur le choix de cet établissement pour ses enfants.