Êtes-vous un "poux de porte" ? La réponse est oui, si vous avez cette manie très répandue

Êtes-vous un "poux de porte" ? La réponse est oui, si vous avez cette manie très répandue Vous comportez-vous comme un "poux de porte" ? Faites le test !

Si vous avez l'habitude de prendre l'avion pour voyage, il y a fort à parier que vous avez déjà vécu cette situation cocasse. Alors que l'appareil n'est même pas présent sur le tarmac, une file interminable se forme quasiment systématiquement devant votre porte d'embarquement. Et vous faites peut-être partie de ces personnes qui, par peur de rater leur vol, s'amassent devant la porte d'embarquement en file indienne. Au Etats-Unis, cette attitude porte un terme, on appelle ça, être un "poux de porte". Et cette appellation n'est pas vraiment flatteuse.

En réalité, la motivation première de ces personnes est simple : faire valider leur carte d'identité ou leur passeport en premier et passer la porte le plus rapidement possible pour éviter de voir leur valise mise en soute. Car le fait est que ces "poux de porte" sont principalement des usagers voyageant avec un bagage cabine. L'objectif sous-jacent étant de gagner du temps. Effectivement si leur valise est mise en soute, c'est déjà du temps de perdu à l'arrivée pour l'attendre sur le tapis, sans être sûr à 100 % de la retrouver un jour.

En revanche, de tels comportements ne sont pas sans risques et sans conséquences sur le travail du personnel au sol. En effet, comme le révèle le Washington Post : "Les passagers qui font la queue trop tôt risquent d'encombrer les allées de l'aéroport, d'allonger les temps d'attente pour les groupes qui ont été appelés à embarquer, et de créer une confusion générale". Ces regroupements de personnes peuvent aussi rendre plus difficile la circulation pour les personnes en situation de handicap qui se déplacent en fauteuil roulant et qui ont besoin de davantage de place pour circuler dans les allées d'un aéroport.

Alors, comment peut-on réellement expliquer ce phénomène des poux de porte ? Cela est relativement compliqué, mais la psychologue Audrey Tang indique dans Metro UK que le fait de faire la queue peut permettre à ces personnes de se "sentir en contrôle", ce qui pourrait de réduire le stress. Outre le fait de se sentir rassuré, faire la queue devant la porte d'embarquement, même si cela nécessite de rester debout plus de 30 minutes, pourrait également résulter d'un esprit de compétition pour certains. Un poux de porte préfère toujours être le premier et bénéficier d'un avantage sur les autres (si monter dans un avion en premier peut réellement être qualifié d'avantage). Dans les faits, nous vous conseillons de respecter les consignes de l'équipage et d'embarquer dans l'ordre établi. Premièrement, les passagers prioritaires dont la mention "speedy boarding" apparaît sur leur carte d'embarquement, puis dans un second temps, les usagers munis d'un billet classique, souvent intitulé "no priority".