Air France : "Vous pensez que les Français sont intelligents", un patron américain insulte la France

Air France : "Vous pensez que les Français sont intelligents", un patron américain insulte la France Interrogé par RTL ce jeudi 8 octobre 2015, Maurice Taylor, PDG de Titan, a lancé une violente salve contre la France après les violences qui ont eu lieu lors du comité d'entreprise d'Air France lundi.

Vous vous souvenez de lui ? Maurice Taylor, PDG du géant américain des pneumatiques Titan, s'était écharpé avec Arnaud Montebourg il y a quelques années dans le dossier Goodyear. Le patron américain, qui avait comparé le ministre de l'Economie de l'époque à un "extrémiste" et un "imbécile", critiqué des salariés Français qui ne "travaillent que 3 heures par jour" et traité les syndicats de Goodyear de "barjots du syndicat communiste", en rajoute une couche ce matin au micro de RTL. Cette fois, c'est sur le dossier d'Air France qu'il est revenu. Selon lui, les salariés du groupe (une vingtaine selon les premiers éléments de l'enquête) qui ont agressé deux cadres de la compagnie lundi, lors d'un CE tendu, et arraché leurs chemises, sont des "terroristes".

EN VIDEO - Après l'épisode de la "chemise déchirée", les agresseurs du DRH d'Air France, Xavier Broseta, ont été partiellement identifiés.

"Vingt suspects identifiés après les violences à Air France"

"C'est quoi la différence entre eux et des terroristes ? C'est la même chose", a ainsi déclaré le patron de Titan sur l'antenne de RTL, ajoutant qu'ils "ne tuent pas mais font quand même du mal". Jugeant leur démarche "stupide", Maurice Taylor indique que ces violences sont en outre inutiles, car elles n'ont empêché aucun licenciement. Et d'embrayer sur une nouvelle caricature de la France, pays ridiculisé selon lui au niveau mondial et dans lequel "personne ne veut venir". "Vous pensez que les Français sont intelligents, dans l'élite, et il y a un mec (sic) qui doit escalader une clôture... Laissez-moi rire !", a hurlé le patron en interrogeant directement son interlocuteur : "Allons, quand est-ce que votre pays va grandir ?"