Les uniformes à l'école ne seront pas gratuits, les parents devront bien payer !

Les uniformes à l'école ne seront pas gratuits, les parents devront bien payer ! Mauvaise nouvelle pour le portefeuille des parents, le kit qui constituera le nouvel uniforme des élèves français (cinq polos, deux pulls et deux pantalons) pourrait être à la charge des parents si le dispositif venait à se généraliser, comme annoncé par le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal.

L'uniforme à l'école pourrait être payant. En effet, le prix de l'uniforme à l'école dont la phase d'expérimentation débutera à la rentrée 2024 pourrait bien être à la charge des parents d'élèves, ou du moins, une partie. C'est ce qu'à annoncé le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal vendredi 15 décembre 2023 au micro de RTL dans Focus Dimanche, en partenariat avec Ouest France. Une hypothèse qui vaudrait, si le dispositif était étendu à l'ensemble des élèves français, à l'issue de la phase de test. Pour rappel, le "kit" est composée de cinq polos, deux pulls et deux pantalons par enfant pour une valeur aux alentours de 200 euros. Selon les informations transmises par le ministère de l'Education nationale aux collectivités territoriales concernées la semaine passée et relayées par France Info, ce dernier assurait pourtant que ce coût serait supporté pour moitié par l'État, puis en complément par les collectivités locales comme la mairie, la région ou le département. Il s'agit donc uniquement du coût du test.

Le port de l'uniforme sera d'abord testé dans plusieurs territoires volontaires. Les départements de l'Allier, des Alpes-Maritimes ainsi que la région Auvergne-Rhône-Alpes ont déjà fait part de leur motivation. Du côté des communes, Perpignan (Pyrénées-Orientales), Reims (Marne) et Tourcoing (Nord) pourraient être concernées. La ville de Nice (Alpes-Maritimes), elle, s'est également portée volontaire concernant quatre établissements : "Nous avons échangé avec les différentes communautés éducatives de ces écoles et nous sommes opérationnels pour mettre en place cette expérimentation", déclarait le maire de la ville, Christian Estrosi (Horizons) dans un communiqué. Talmont-Saint-Hilaire (Vendée), Metz (Moselle), Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), Poissy (Yvelines), Denain (Nord), Cusset (Allier) et Puteaux (Hauts-de-Seine) ont également montré un important intérêt à l'égard de cette nouveauté souhaitée par Gabriel Attal. 

Concernant leur conception, les uniformes des élèves français devraient bien être confectionnés en France. En effet, le ministère de l'Éducation nationale a d'ores et déjà sélectionné plusieurs prestataires français pour coudre les vêtements que porteront les élèves du pays pour la grande phase de test qui débutera l'an prochain. Le dernier mot sera donné à la collectivité ou à la ville choisie concernant le fabricant élu. Ce sera bien à elle d'effectuer sa commande et non au gouvernement, mais très vraisemblablement sur cette pré-liste de prestataires français.

Pour tenter de se faire une idée sur le futur uniforme qui sera proposé à nos bambins, il est possible de regarder du côté de l'école privée Saint-Vincent-de-Paul, à Nice (Alpes-Maritimes), Depuis 2014, l'uniforme est obligatoire dans cet établissement ! Un polo bleu avec le nom de l'école brodé en vert. Pour le bas, dans cette école, les familles sont libres de choisir entre un jean, un bermuda, un legging ou encore une jupe. Une condition seulement : il doit être bleu, comme le haut imposé par l'école. Voilà une idée qui pourrait guider le gouvernement dans son projet d'uniforme.