Disparition de Mélodie à Marseille : un homme avoue le meurtre et révèle l'emplacement du corps

Disparition de Mélodie à Marseille : un homme avoue le meurtre et révèle l'emplacement du corps Plus d'un mois après la disparition de Mélodie, jeune mère de famille, un homme a été placé en garde à vue et a avoué son meurtre, ce vendredi 15 décembre. Il s'agirait de son amant.

Mélodie Mendez Da Silva, une jeune mère de famille, était portée disparue depuis le 3 novembre dernier. Plus d'un mois après la disparition, un homme placé en garde à vue ce vendredi 15 décembre a avoué le meurtre. Selon le Parisien, l'homme serait l'amant de la victime et aurait reconnu avoir tué Mélodie par arme à feu. Le corps de la jeune femme de 34 ans a été retrouvé en périphérie de l'agglomération de Marseille, dans la nuit de jeudi 14 à vendredi 15 décembre. Et plus précisément à une vingtaine de kilomètres à l'est de Marseille au col de l'Espigoulier dans la commune de Gemenos (Bouches-du-Rhône), d'après les informations du Parisien.

C'est l'homme placé en garde à vue qui aurait dévoilé l'emplacement du corps aux policiers. La conjointe du suspect a également été placée en garde à vue car elle pourrait aussi être impliquée dans le meurtre de Mélodie. Ils ont tout deux été déférés devant un juge d'instruction avant leur mise en examen, indique Le Parisien.

Plus d'un mois de disparition

L'esthéticienne, habitante de Marseille, n'avait plus donné de nouvelles après le 3 novembre. En fin d'après-midi ce jour-là, elle quitte sa maison située dans le 4e arrondissement de Marseille. Elle envoie alors un message vocal à sa sœur, lui indiquant qu'elle est sortie mais qu'elle reste joignable à tout moment. Quand son conjoint rentre du travail, il ne la trouve pas chez eux et s'inquiète. "Je l'appelle. Premier appel ça sonne, deuxième appel sur messagerie, détaille-t-il à BFMTV. Qu'elle ne soit pas rentrée, ça devenait inquiétant." Une dizaine de jours après la disparition de la jeune mère, une information judiciaire pour disparition inquiétante avait été ouverte, avant d'être requalifiée pour "enlèvement et séquestration" trois jours plus tard.

Sa disparition qui datait de plus d'un mois, avait été signalée par son mari trois jours plus tard, avait indiqué le procureur de la République de Marseille. Depuis, sa famille et ses proches s'attelaient à placarder des avis de recherches dans les rues de Marseille. Ils avaient également organisé une marche blanche le 18 novembre.