Mort de Thomas à Crépol : l'identité de l'auteur des coups mortels toujours "incertaine" selon le procureur

Si plusieurs individus ayant participé à la bagarre ont été interpellés, et certains mis en examen, des zones d'ombre persistent sur le déroulé des faits qui ont conduit à la mort de Thomas, 16 ans, dans la nuit du 18 au 19 novembre à Crépol (Drôme).

Des interrogations qui persistent. Tué lors d'une rixe dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre dernier à l'occasion d'une fête communale dans la commune de Crépol (Drôme), l'auteur du coup mortel assené à Thomas, 16 ans, est pour l'heure toujours incertaine. Dans un communiqué, le procureur de la République de Valence, Laurent de Caigny a ainsi indiqué, samedi 16 mars, qu'"à ce stade, le parquet rappelle que la détermination certaines de l'identité de l'auteur du coup mortel (…) n'est pas acquise". Dans le même temps, Laurent de Caigny a également indiqué que cinq nouvelles personnes avaient été mises en examen dans le cadre de cette affaire. En effet, lundi dernier, onze nouveaux suspects, dont un mineur, ont été interpellés à leur domicile de Roman-sur-Isère, et plus précisément dans le quartier de la Monnaie, rapporte BFMTV.

14 mises en examen

Lors de leur audition auprès des enquêteurs, la majorité des mis en cause ont reconnu avoir été présent sur les lieux le soir du drame qui a coûté la vie à Thomas. Si parmi eux, certains ont admis avoir porté des coups à l'adolescent, tous ont dans le même temps indiqué ne pas avoir utilisé d'arme blanche, a rapporté Le Parisien. "Des suspects ont expliqué qu'ils ont bien vu des couteaux lors de la rixe, sans pouvoir préciser qui les détenait", a expliqué une source proche du dossier.

Lors des perquisitions qui ont accompagné ces arrestations, des tenues vestimentaires, sans doute portées lors de la soirée du 18 novembre 2023, ainsi qu'au moins trois armes blanches, ont été récupérées par les forces de l'ordre. L'histoire ne dit pas encore si l'une des armes est impliquée dans le décès de Thomas, précise Le Parisien. Plusieurs téléphones ont également été saisis afin d'être expertisés. À ce jour, quatorze personnes ont été mises en examen dans le cadre de l'enquête sur la mort du jeune rugbyman. Si des interrogations persistent donc toujours quant à l'identité de la personne qui a donné le coup fatal, l'émotion elle, reste toujours importante sur place.