Gironde : une enseignante de maternelle suspectée de violence sur ses élèves

Gironde : une enseignante de maternelle suspectée de violence sur ses élèves Une enseignante en classe de maternelle a été suspendue de son poste à titre conservatoire après le dépôt d'au moins quatre plaintes à son encontre par des familles d'élèves faisant état de violences à la fois physiques et psychologiques.

Des faits de violence envers de jeunes enfants ont-ils été commis par leur enseignante ? Une enquête pour violences a été ouverte, vendredi 15 mars, par le parquet de Gironde après le dépôt de quatre plaintes par des parents d'élèves à l'encontre d'une enseignante de maternelle de Belin-Béliet (Gironde), révèle le quotidien Sud Ouest. Il est notamment reproché à l'institutrice d'avoir giflé des enfants et de leur avoir tiré les oreilles. L'enquête, ouverte pour "violences volontaires sans ITT sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité", a été confiée à la cellule contre les atteintes aux personnes et à l'enfance (Cape) de la brigade de gendarmerie d'Arcachon.

Des terreurs nocturnes

Chez les parents, un sentiment de colère et d'émotion se mélange. "Tout a commencé avant les vacances de février. Mon fils est rentré de l'école en se plaignant de l'oreille. Son lobe était déchiré", a confié auprès de nos confrères l'une des premières mamans à avoir déposé plainte. "Il m'a dit qu'il s'était fait mal, avant d'avouer que la maîtresse s'était fâchée très fort et lui avait tiré l'oreille", a-t-elle poursuivi. Plusieurs autres témoignages sont venus par la suite étayer une situation à laquelle seraient confrontés plusieurs enfants.

Peur de l'école, maux de ventre, certains souffriraient même de terreurs nocturnes. "[Ma fille] souffre de terreurs nocturnes depuis le mois de septembre et a fini par avouer que la maîtresse tire les oreilles et gifle, tout en banalisant ces gestes", explique une maman à Sud Ouest. Mis en alerte par de tels agissements, le rectorat de Bordeaux a pris la décision de suspendre son enseignante "à titre conservatoire le temps de l'instruction", expliquant prendre très au sérieux les accusations portées à son encontre. Elle doit ainsi être remplacée à partir de la semaine à venir par un autre professeur.