82 ans et expulsé de sa maison par ses belles-filles, la situation préoccupante de Paul

82 ans et expulsé de sa maison par ses belles-filles, la situation préoccupante de Paul Mis dehors par ses belles-filles, cet octogénaire du Tarn n'aura plus de toit sur la tête dès le mois de juillet. Une cagnotte en ligne a été lancée par un voisin pour lui venir en aide.

Paul Rudelle va-t-il être expulsé de la maison où il a vécu près de 40 ans ? Habitant de Séquestre (Tarn), l'homme de 82 ans est sur le point de devoir quitter sa maison. Depuis la mort de sa compagne, en août 2022, qui détenait la maison, il y vit seul et entretien un jardin de 2 000 mètres carrés à l'arrière. Problème, il n'est pas propriétaire. Voilà pourquoi les ennuis se sont abattus sur lui. 

Il doit quitter les lieux avant le 8 juillet 2024

Cet ancien maçon craint pour son avenir, et celui de sa maison de toujours, située derrière le circuit automobile d'Albi. Ses belles-filles ont décidé de vendre le bien, alors que Paul est considéré par la justice comme "un occupant sans droit ni titre". D'après les informations de La Dépêche du Midi, le conflit avec ces dernières remonte à plusieurs mois. L'électricité a même été coupée durant trois mois alors que ce dernier touche une pension de retraite de 800 euros mensuels. "J'ai tout perdu. J'ai perdu Simone, j'ai perdu la maison et j'ai perdu le moral" confie-t-il au micro de BFMTV.

L'octogénaire dispose encore de quelques mois avant de devoir quitter les lieux. La date fatidique a été fixée au 8 juillet 2024 par le tribunal judiciaire d'Albi. Il doit également verser à ses belles-filles une indemnité mensuelle d'occupation de 400 euros assortie d'une enveloppe de 1 000 euros de frais de justice. Paul Rudelle n'a pas souhaité être accompagné pour faire une demande de logement social.

Une cagnotte en ligne lancée par un voisin

Dans son malheur, l'octogénaire peut compter sur un voisin, Christian. Ce dernier a pris l'initiative de créer une cagnotte en ligne pour permettre à Paul de racheter la maison à ses filles, et y terminer sa vie paisiblement. "Le jeter à la rue à 82 ans passés, en plein deuil sera le traumatisme de trop. Celui qui pourrait achever Paul" explique ce voisin au grand coeur. 150 000 euros sont nécessaires pour procéder au rachat du bien, qui reviendra à la fondation Abbé Pierre à la mort de Paul. 22 827 euros ont été récoltés au 20 mars 2024.