Nordahl Lelandais, meurtrier de Maelys, a changé de nom pour une raison précise

Nordahl Lelandais, meurtrier de Maelys, a changé de nom pour une raison précise Nordahl Lelandais, jugé à partir de ce mercredi 26 février pour une agression sexuelle et déjà condamné à la perpétuité pour le meurtre de la jeune Maëlys, se présentera devant la cour d'appel de Reims avec un nouveau nom.

Jugé pour une agression sexuelle contre l'une de ses petites-cousines, Nordahl Lelandais se présentera avec un nouveau nom devant la cour d'appel de Reims à partir de mercredi 26 février, premier jour du procès. Selon Ici Champagne-Ardenne et Ici Isère, il a choisi le nom de Périnet en changeant son état civil et pour prendre le nom de jeune fille de sa mère, Christiane.

Le nom serait devenu trop lourd à porter. En 2019, le frère du criminel et sa mère avaient déjà engagé de mêmes démarches, après avoir reçu des menaces et s'être fait agresser physiquement. Selon l'avocat de la famille, "ça ne changera pas beaucoup la situation, mais ils y ont réfléchi en se disant 'on va essayer de se faire une nouvelle personnalité, on ne peut plus porter le nom que l'on porte depuis des centaines d'années, le nom de notre fils'".

Nordahl Lelandais est également devenu père en prison en 2023.  La mère de l'enfant serait une femme avec qui il aurait entretenu une "relation épistolaire", selon le Figaro. "Après les lettres, il y a eu des visites. Et des sentiments sont nés", détaille la source, affirmant que ce n'était pas "juste d'une amourette, c'est une femme qui a une vie". Après avoir reçu plusieurs lettres de femmes, l'homme aurait eu "plusieurs relations amoureuses" en prison.

Avoir un intérêt légitime à le faire

Selon l'article 61 du Code civil, toute personne majeure peut demander à un officier de l'état civil de son lieu de résidence ou dépositaire de son acte de naissance son changement de nom, à une condition : avoir un intérêt légitime à le faire.

Âgé de 42 ans, l'ancien maître-chien est rejugé en appel à Reims pour des faits d'agression sexuelle et de menaces envers une parente mineure au moment des événements, en 2017. Initialement condamné à un an de prison en janvier 2024 par le tribunal de Charleville-Mézières, il a contesté cette décision. Le procès se déroulera à huis clos.

Déjà lourdement sanctionné par la justice, il purge actuellement une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de la jeune Maëlys en 2017, ainsi qu'une condamnation à 20 ans de prison pour l'homicide du caporal Arthur Noyer, survenu la même année.