Il crie "Allah Akbar" armé de couteaux : ce qu'on sait de l'attaque sur des policiers à Boulogne-sur-Mer

Il crie "Allah Akbar" armé de couteaux : ce qu'on sait de l'attaque sur des policiers à Boulogne-sur-Mer Un homme armé de deux couteaux a menacé des policiers dans la nuit de vendredi à samedi 1er mars à Boulogne-sur-Mer. Un agent a fait usage de son arme à feu.

Un attaquant a menacé des membres de la brigade anticriminalité (BAC) qui patrouillait dans la nuit du vendredi 28 février au samedi 1er mars. Selon Le Parisien, l'assaillant était armé d'un couteau et aurait crié "Allah Akbar" alors qu'il chargeait dans leur direction. 

Les faits se sont déroulés vers 4 heures du matin à Boulogne-sur-Mer. Le procureur a indiqué que les agents surveillaient un "secteur impacté par des cambriolages" lorsqu'ils ont aperçu le suspect, déjà armé. La police aurait alors décidé de le contrôler. Le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, a alors sorti une autre arme blanche de son sac à dos et menacé les agents. Il se serait ensuite éloigné, muni de ses deux couteaux, et a été suivi par les policiers. Avant de revenir à la charge en leur intimant de tirer. Les agents ont fait l'usage d'un pistolet à impulsion électrique et d'un lanceur de balles de défense (LBD), mais cela n'aura pas suffi.

Deux enquêtes ont été ouvertes

Le suspect serait alors reparti pour mieux bondir sur les policiers. L'un des membres de la patrouille a fait usage de son arme à deux reprises, en direction de la jambe de l'individu. Il a été blessé à la cuisse. Selon le procureur, l'homme "avait entouré son torse de cartons", sûrement une tentative de créer un gilet pare-balles fait maison.

Les pompiers sont arrivés sur place vers 4 heures 15, et ont indiqué au Parisien avoir transporté un homme "en urgence absolue" au centre hospitalier de Boulogne. La mère du suspect, "choquée", a également été amenée, sans être prise en charge. Le quadragénaire a ensuite été placé en garde à vue sous surveillance policière à l'hôpital. Une enquête a été ouverte pour tentative d'homicide sur fonctionnaire de police, et une autre, sur l'usage des armes à feu des policiers, a été confiée à la délégation de Lille de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).