Meurtre dans une mosquée dans le Gard : le suspect a été mis en examen quelques heures après son arrivée en France
Olivier H., le meurtrier présumé d'Aboubakar Cissé, a été rapatrié en France. Il s'était rendu à la police italienne trois jours après le meurtre. Quelques heures après son arrivée en France, il a été mis en examen pour assassinat en raison de la religion. Il a été présenté à un juge des libertés et de la détention e début de soirée. Il n'aurait pas été en mesure de faire de déclarations et sera interrogé ultérieurement, selon le parquet. Il a été placé en détention provisoire.
L'homme âgé d'une vingtaine d'années a fui les forces de l'ordre pendant trois jours et a reconnu les faits le 27 avril, lorsqu'il s'est rendu à la police italienne. Aboubakar Cissé, né en 2003 au Mali, était en train de prier à la mosquée de la Grand-Combe, dans le Gard, lorsqu'il a été tué de 57 coups de couteau, le 25 avril dernier.
Le suspect nie le caractère islamophobe de son geste
La mise en examen met en avant le caractère islamophobe du geste. Pour autant, le principal suspect clame qu'il s'agissait d'une "envie obsessionnelle de tuer" et non d'un crime à cause de la religion de la victime. Comme l'a décrit son avocat, Olivier H. aurait agi "sans revendication idéologique".