Un animateur soupçonné de violences sexuelles sur mineur à Paris, ce que l'on sait

Un animateur soupçonné de violences sexuelles sur mineur à Paris, ce que l'on sait Un animateur de deux écoles parisiennes a été suspendu après un signalement de violences sexuelles sur mineur. Une enquête est ouverte pour ces faits ainsi qu'une enquête administrative sur les violences sexistes et sexuelles dans le système périscolaire parisien.

Un enfant a rapporté des faits inquiétants à ses parents, concernant un animateur de son centre de loisirs. Les parents ont alors déposé plainte immédiatement, le 18 juillet, et l'animateur, qui exerce dans les centres de loisirs de la maternelle Roquette et de la maternelle Parmentier, a été suspendu à titre provisoire, le temps de l'enquête.

Comme le rapporte ICI Paris Île-de-France, celle-ci devrait permettre de faire la lumière sur cette affaire. Tout d'abord, la mairie de Paris a envoyé un email à tous les parents d'élèves qui ont pu croiser la route du suspect, sans pour autant préciser la nature de la plainte afin de garantir l'authenticité des témoignages. Elle devrait aussi permettre de savoir si d'autres enfants de ces écoles sont concernés et s'il a travaillé dans d'autres écoles.

Selon le syndicat SUPAP FSU, "il est question d'une posture jugée inadaptée, mais certaines interrogations évoquent également la possibilité d'attouchements ou de violences à caractère sexuel".

Une enquête administrative est aussi ouverte.

Ce n'est pas la première fois que des faits de violences sexuelles sur mineur sont reprochés au sein des écoles. Le mois dernier, un autre animateur de l'école maternelle Parmentier a été écarté pour des raisons similaires.

À Paris, des élus LR s'inquiètent du personnel pédagogique qui s'occupe toute la journée des enfants. Le recrutement est-il bien fait ? Les enfants sont-ils en sécurité à l'école ou dans les centres de loisirs ? Pour s'en assurer, ils ont demandé l'ouverture d'une enquête administrative sur les violences sexistes et sexuelles dans le système périscolaire parisien. Une école du XIIe arrondissement était concernée par ce type d'affaire lors de l'ouverture de l'enquête.