Villerest : un enfant soupçonné d'agressions sexuelles dans une école, ce que l'on sait

Villerest : un enfant soupçonné d'agressions sexuelles dans une école, ce que l'on sait Au moins sept garçons auraient été victimes de ce jeune élève de CM2. Quatre plaintes ont été déposées.

Les parents d'élèves sont "sous le choc". Comme l'a révélé lundi soir Le Progrès, un élève scolarisé à l'école Thomas Pesquet de Villerest, dans la Loire, est soupçonné d'avoir commis plusieurs agressions sexuelles au sein de son école primaire. Le jeune garçon serait scolarisé en CM2. Une mère de famille confie ainsi au journal régional avoir récemment appris par le meilleur ami de son fils que celui-ci se faisait toucher les parties intimes par un autre élève de l'école.

Pas moins de sept garçons auraient été victimes de ces attouchements commis par l'élève qui ne se trouvait pas forcément dans la même classe qu'eux. Quatre plaintes ont depuis été déposées. L'élève suspecté a pour sa part été placé dans une autre école du Roannais après les vacances de la Toussaint en attendant que la lumière soit faite sur cette affaire. Les agissements auraient débuté il y a plusieurs mois de cela. "D'autres victimes potentielles sont en cours d'identification", a précisé le procureur de la République de Roanne interrogé par Le Pays. L'enquête doit par ailleurs permettre de déterminer, au vu du jeune âge du suspect, s'il peut bénéficier de la présomption de non-discernement ou non.

Plusieurs exclusions temporaires

"Cet élève de CM2 avait depuis un an, des attitudes irrespectueuses vis-à-vis des autres élèves et des adultes, sur le temps périscolaire", explique le maire de Villerest dont France 3 se fait notamment l'écho. Le jeune garçon a fait l'objet de plusieurs exclusions temporaires avant d'être "exclu de ce temps périscolaire, jusqu'aux vacances scolaires de la Toussaint".

Afin d'assurer sa sécurité comme celle des autres élèves, le mis en cause a été déplacé à la rentrée vers un autre établissement. "L'inspectrice de l'Éducation nationale assure le lien avec les familles et travaille aussi avec l'équipe pédagogique sur la surveillance de cet élève. Une vigilance particulière a été demandée à l'équipe enseignante, notamment pendant la récréation, les mises en rang et les sorties piscine", apprend-on dans le communiqué du Rectorat.