Le billet de 500 francs : symbole de la crise

Gainsbourg mit le feu à un autre billet, qu'il donna à l'homme qui avait fait le tri dans toutes les lettres d'insultes reçues. © AFP / PHILIPPE WOJAZER

En 1984, Serge Gainsbourg en a marre des impôts. Il le fait savoir le 11 mars, sur le plateau de l'émission 7sur7, où il sort un billet de 500 francs, le plus gros en circulation à l'époque. "Je suis taxé à 74 %, je vais vous dire ce qu'il me reste". Gainsbarre enflamme le Pascal à l'aide d'un briquet et brûle les trois-quarts. Un argent qu'il estime "dépensé non pas pour les pauvres, mais pour le nucléaire et toutes les...". Sa voix rauque se perd. Après son geste, il recevra des centaines de lettres d'insultes au moment où la croissance stagne (1,5 % en 1984) et où l'inflation dépasse les 7 % par an. Le taux de prélèvement obligatoire s'établit alors à 42 % du PIB en France. AUJOURD'HUI, ce taux n'a pas explosé, s'établissant à 44 %, tandis que l'Insee prévoit une croissance à 0,7 %. Le dernier billet Pascal a été retiré de la circulation en 1997.

En 1984, Serge Gainsbourg en a marre des impôts. Il le fait savoir le 11 mars, sur le plateau de l'émission 7sur7, où il sort un billet de 500 francs, le plus gros en circulation à l'époque. "Je suis taxé à 74 %, je vais vous dire ce qu'il me reste". Gainsbarre enflamme le Pascal à l'aide d'un briquet et brûle les trois-quarts. Un argent qu'il estime "dépensé non pas pour les pauvres, mais pour le nucléaire et toutes les...". Sa voix rauque se perd. Après son geste, il recevra des centaines de lettres d'insultes au moment où la croissance stagne (1,5 % en 1984) et où l'inflation dépasse les 7 % par an. Le taux de prélèvement obligatoire s'établit alors à 42 % du PIB en France. AUJOURD'HUI, ce taux n'a pas explosé, s'établissant à 44 %, tandis que l'Insee prévoit une croissance à 0,7 %. Le dernier billet Pascal a été retiré de la circulation en 1997.
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