Le décodeur : Canal + se décrypte

Le premier président de Canal + pose avec le décodeur permettant de regarder les programmes de la nouvelle chaîne. © DOMINIQUE FAGET / AFP

En 1984, une boite noire se glisse sur les téléviseurs dans 180 000 foyers : Discret 11 est le décodeur Canal +, première chaîne de télévision privée française, crée par l'ancien directeur de cabinet de François Mitterrand, André Rousselet. Inaugurée le 4 novembre, la quatrième télévision ne cherche pas à concurrencer frontalement les géants publics, Antenne 2 ou TF1. Inspirée par les anglo-saxonnes HBO ou Channel 4, elle espère recruter des CSP+ à travers son offre de films et la diffusion de matchs de 1re division. On retrouve déjà quelques noms célèbres : Michel Denisot, le Top 50, Antoine De Caunes... Le décollage est difficile, avec quelques milliers d'abonnements seulement. D'autant que l'on évoque déjà la naissance d'une nouvelle chaîne privée gratuite... AUJOURD'HUI, la chaîne compte officiellement 5,7 millions d'abonnés pour un chiffre d'affaire de 1,9 milliards d'euros. Mais son modèle est mis à mal par l'irruption de nouveaux acteurs comme Be In Sports ou Netflix.

En 1984, une boite noire se glisse sur les téléviseurs dans 180 000 foyers : Discret 11 est le décodeur Canal +, première chaîne de télévision privée française, crée par l'ancien directeur de cabinet de François Mitterrand, André Rousselet. Inaugurée le 4 novembre, la quatrième télévision ne cherche pas à concurrencer frontalement les géants publics, Antenne 2 ou TF1. Inspirée par les anglo-saxonnes HBO ou Channel 4, elle espère recruter des CSP+ à travers son offre de films et la diffusion de matchs de 1re division. On retrouve déjà quelques noms célèbres : Michel Denisot, le Top 50, Antoine De Caunes... Le décollage est difficile, avec quelques milliers d'abonnements seulement. D'autant que l'on évoque déjà la naissance d'une nouvelle chaîne privée gratuite... AUJOURD'HUI, la chaîne compte officiellement 5,7 millions d'abonnés pour un chiffre d'affaire de 1,9 milliards d'euros. Mais son modèle est mis à mal par l'irruption de nouveaux acteurs comme Be In Sports ou Netflix.
© DOMINIQUE FAGET / AFP