Une femme politique veut tester sur elle le Taser
Olivier Besancenot, l'un des principaux détracteurs du Taser, n'est jamais allé jusque là pour prouver les dangers du pistolet à décharge électrique. Sa confrère australienne de centre-droit, Isobel Redmond, n'a quant a elle pas hésité : elle a accepté de son côté de recevoir une décharge de l'arme tant décriée pour démontrer, au contraire, qu'elle n'est pas dangereuse.
Elue du Parlement, Isobel Redmond a promis de fournir 500 Taser à la police si le Parti libéral (auquel elle appartient) gagne les prochaines élections d'état en mars 2009. Et pour clouer le bec à tous les détracteurs du Parti travailliste, actuellement au pouvoir, elle a tout simplement accepté de se faire "taser". Elle compte bien prouver ainsi que le pistolet est non seulement très efficace dans les situations dangereuses, mais aussi qu'il n'est pas mortel.
Le Taser envoie une décharge électrique qui agit sur le système nerveux pour paralyser les muscles pendant plusieurs secondes. Une alternative aux armes classiques déjà utilisée par les policiers en Amérique du Nord, en Grande-Bretagne et en France.
"Je me suis préparée à endurer cela. Si je dois le prouver en le faisant, je le ferai.
Evidement je n'aurais pas dit la même chose s'il s'agissait d'une arme à feu", explique benoitement la députée dans le Courier Mail. Elle ne savait pas, alors, que le fabricant du pistolet reconnaitrait "un risque cardiaque extrêmement faible" quelques jours plus tard...