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Si du côté des grévistes on s’intéresse surtout aux acquis du mouvement de Mai 68, du côté de l’administration et de la police on souligne le bilan et le coût des déprédations. En mai et juin, la préfecture de police de Paris dénombre 10 000 m² de chaussée dépavés, 535 équipements de circulation détériorés, 15 candélabres et lampadaires abattus, 6 avertisseurs de police et un avertisseur de pompiers détruits, des dizaines de bancs publics démontés, une centaine d’arbres abattus et autant abîmés. Le coût des réparations est estimé à 2,5 millions de francs. Côté privé, près de 300 véhicules ont été mis hors d’état ou endommagés pendants les événements, 276 maisons et commerces ont subi des dégâts. 1 912 blessés chez les policiers La police paye aussi un lourd tribut : 9 commissariats ont été saccagés, 3 cars de police secours incendiés, 10 véhicules détériorés, pour un coût 680 000 francs. Au total, 1 912 membres du service d’ordre (police municipale, compagnies républicaines de sécurité, et gendarmes mobiles) ont été blessés. |
