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2005-2010 : un traumatisme persistant
Cinq ans après l'ouragan Katrina, la Nouvelle-Orléans ne s'est pas encore totalement remise de ce traumatisme. Au souvenir des 1800 disparus, du cauchemard des survivants et des foyers ravagés s'ajoute l'embarrassante question de la reconstruction. Plusieurs quartiers noirs et/ou pauvres de la ville ont tout simplement été abandonnés. Caravanes prêtées par le gouvernement et maisons financées par des fondations (celles de Brad Pitt notamment) prennent bon an mal an le relais.
Malgré près de 12 milliards de dollars débloqués par le gouvernement et l'aide internationale, l'indemnisation des victimes a aussi connu des ratés. Pris à la gorge, certains ménages ont été spoliés, revendant maison détruite et terrain à des sociétés immobilières pour une bouchée de pain. Beaucoup de victimes ne sont pas revenues après la catastrophe. La population de la Nouvelle-Orléans n'atteint aujourd'hui que 80 % de ce qu'elle était avant 2005.