Les violentes insultes de Biden à Poutine sont dignes de Trump
Joe Biden est en course pour sa réélection en novembre 2024. Face à lui, Donald Trump compte bien faire son grand retour. Ce mercredi, il s'est fait remarquer lors de sa rencontre avec des donateurs du Parti démocrate à San Francisco. Alors que le président a promis d'annoncer ce vendredi des sanctions contre la Russie après la mort de l'opposant Alexeï Navalny en prison, il a fait une déclaration dont le langage a surpris.
"La menace existentielle, c'est le changement climatique. Il y a bien ce salopard cinglé qu'est Poutine, et d'autres, et il faut toujours s'inquiéter d'une guerre nucléaire, mais la menace existentielle pour l'humanité c'est le changement climatique", a-t-il déclaré selon l'AFP.
Qualifiant son homologue russe de "SOB" soit "son of a bitch", Joe Biden n'a pas mâché ses mots. Par le passé, il s'était contenté de "boucher" ou "criminel de guerre". Néanmoins, ce n'est pas la première fois que le président américain a recours à une telle insulte. Il s'en était pris en ces termes à un journaliste de Fox News en janvier 2022 alors qu'il pensait le micro éteint.
Des propos jugés honteux par le Kremlin
De son côté, Vladimir Poutine avait pourtant affirmé ce mercredi être prêt à travailler avec le vainqueur de la prochaine élection présidentielle américaine, comme l'a rapporté Le Figaro. Le président russe avait même affirmé avoir une préférence pour Joe Biden : "Biden, c'est une personne plus expérimentée. Il est prévisible, c'est un politicien à l'ancienne".
Les propos de Joe Biden ont été d'autant plus mal reçus. Le porte-parole de la présidence russe a pointé du doigt de telles paroles : "C'est une immense honte pour les États-Unis que le président d'un tel pays utilise un tel lexique", a déclaré Dmitri Peskov dans une vidéo, selon BFMTV.
Lors de ce discours, Joe Biden a également attaqué Donald Trump, qui s'est comparé à Alexeï Navalny suite à ses problèmes avec la justice américaine. "Si j'avais dit une chose pareille devant vous il y a 10 ou 15 ans, vous auriez tous pensé qu'il fallait m'interner de force", a ainsi répliqué Joe Biden.