L'otage français du Hamas, Ofer Kalderon, raconte les conditions de sa détention
Il y a un peu plus d'une semaine, le 1er février, Ofer Kalderon, l'un des deux derniers otages franco-israéliens retenus par le Hamas à Gaza, était libéré à l'issue d'une détention de 484 jours. Dans un court texte publié sous forme de communiqué par le Forum des familles d'otages et disparus, et relayé par Le Parisien, le père de famille a livré quelques détails concernant les conditions de sa détention. Comme d'autres ex-otages avant lui, Ofer Kalderon a témoigné du manque de nourriture et des conditions d'hygiène.
"J'ai été libéré après 484 jours de captivité, au cours desquels j'ai été détenu dans des tunnels sans voir la lumière du jour, sans accès aux médias, dans des conditions de faim extrême, pendant des mois entiers sans prendre de douche, ni recevoir de soins appropriés", explique l'homme de 54 ans. Ofer Kalderon révèle également un durcissement de ses conditions de captivité à l'issue de la première trêve, lors de laquelle deux de ses quatre enfants, qui avaient également été enlevés, avaient pu être libérés. "Dès la fin de la première trêve, mes conditions de détention et celles de nombreux autres otages se sont gravement détériorées", confie-t-il, relatant une certaine brutalité de la part de ses geôliers.
"Nous devons obtenir la libération de tout le monde"
Aujourd'hui, Ofer Kalderon plaide pour que la trêve soit maintenue et que tous les otages puissent être libérés. "Le Hamas est un ennemi cruel qui n'hésitera pas à faire du mal aux otages qu'on lui laissera", assure-t-il. Et d'insister : "Nous devons obtenir la libération de tout le monde le plus rapidement possible."
Si plusieurs otages israéliens sont encore retenus dans la bande de Gaza par le Hamas, un seul Franco-israélien fait partie des effectifs. Il s'agit de Ohad Yahalomi. Inscrit sur la liste des otages qui doivent être remis à Israël durant la première phase de trêve, il avait été annoncé mort par une brigade alliée du Hamas il y a environ un an, à la suite d'un bombardement israélien. Une information que l'armée israélienne n'a toutefois jamais confirmée.