Tony Blair futur Premier ministre de Gaza ? Ce que Trump a en tête
Tony Blair va-t-il faire son grand retour en politique ? L'ancien Premier ministre anglais, en poste à Londres [Angleterre] pendant une décennie, de 1997 à 2007, pourrait revenir sur le devant de la scène concernant l'architecture institutionnelle à venir au Moyen-Orient, et en particulier à Gaza. L'une des conditions pour que Tony Blair joue un rôle crucial dans cette zone du monde est que la guerre se termine dans l'enclave palestinienne.
Selon des informations de la BBC publiées jeudi 25 septembre, le dirigeant de 72 ans aurait été choisi par les États-Unis de Donald Trump pour prendre la tête d'une éventuelle "Autorité de transition internationale de Gaza" après la guerre. Une source proche du dossier citée par le Financial Times a expliqué que Tony Blair souhaitait participer au projet.
Cette semaine, les Américains ont présenté aux pays arabes un plan de paix pour Gaza. Ils souhaitent que l'instance soit chargée de la gouvernance politique et de la reconstruction logistique de l'enclave palestinienne après la guerre. Une autorité qui serait provisoire. Elle serait d'abord présente pour cinq ans maximum et sans l'Autorité palestinienne dans un premier temps.
Ainsi, Tony Blair serait amené à diriger, comme l'explique The Guardian, un secrétariat composé de plus d'une vingtaine de personnes. Il présiderait alors un conseil d'administration. Comme l'explique une chronique sur France Inter, l'autorité de transition à Gaza permettrait également l'arrivée de l'aide humanitaire et coordonnerait la protection des frontières et la sécurité.
Pourquoi Tony Blair ?
Toujours selon France Inter, le choix de Tony Blair pourrait s'expliquer par son réseau particulièrement épais et bien entretenu dans la région. En effet, il a sillonné pendant huit longues années le Moyen-Orient en tant qu'envoyé spécial d'un quartet composé des États-Unis, de la Russie, de l'Union européenne et de l'ONU. Il a occupé ce poste jusqu'en 2015, sans grand succès. Il est aussi le fondateur d'un institut, le Tony Blair Institute. Il s'agit d'un laboratoire d'idées travaillant notamment à un plan de paix pour Gaza. Tony Blair propose entre autres l'éviction du Hamas et la libération des otages, tout en refusant l'exil forcé des Palestiniens de Gaza.