Une fondation pour le développement durable et le dialogue entre les cultures "La maison brûle et nous regardons ailleurs", avait déclaré Jacques Chirac au sommet de la Terre à Johannesbourg en 2002. Un tournant dans l'image du chef de l'Etat qui n'a cessé depuis de déclarer qu'il voulait "réveiller les consciences" face aux "défis majeurs du monde". Avant de quitter l'Elysée, Jacques Chirac a d'ailleurs édité deux ouvrages, "Mon combat pour la France" et "Mon combat pour la paix". Le 9 juin 2008, soit un peu plus d'un an après la fin de sa présidence, il lance une fondation éponyme "pour le développement durable et le dialogue entre les cultures". Toujours très occupé par ses projets, plus que jamais passionné par les arts premiers - il serait devenu incollable sur les ethnies africaines -, l'ancien président de la République entamera en juin une tournée mondiale pour lancer sa fondation. Une tournée qui l'emmènera en Russie, au Sénégal, au Mali, au Bénin, au Japon ou encore en Inde. Malgré quelques problèmes de santé (il vient de se faire poser un pacemaker), Jacques Chirac devient ainsi l'un des anciens présidents français les plus actifs de l'histoire. Alors que Charles de Gaulle et François Mitterrand s'étaient retirés en famille pour leurs derniers jours et que Valery Giscard d'Estaing avait préféré reprendre une carrière parlementaire, Jacques Chirac veut donc peser sur la scène mondiale. Pourvue d'une dotation de base de 1 million d'euros, la fondation a annoncé, le jour de son inauguration sa première mission : elle soutiendra la création d'une radio communautaire en langue pygmée dans le nord du Congo. Et aussi sur L'Internaute Magazine  Que sont devenus les présidents étrangers ?  Président, députés, maires... A combien s'élèvent leurs retraites ?  Nicolas Sarkozy un an après : a-t-il tenu ses promesse ?  Nicolas Sarkozy : un an d'humeurs en images