Toujours un pied à l'Assemblée

Député de 1967 à 1995, Jacques Chirac ferait encore des visites régulières au Palais-Bourbon... pour se faire couper les cheveux ! © Jean-Pierre Marro
Officiellement, Jacques Chirac a " tourné la page" de la politique et du pouvoir. Il se dit même "confiant" quant à l'action de son successeur. Mais l'ancien chef de l'Etat se rend encore régulièrement à l'Assemblée nationale, où il a occupé un siège de député pendant près de 30 ans avant d'entrer à l'Elysée. Jacques Chirac pèserait-il encore sur les décisions des parlementaires ? Pas vraiment, à en croire le Parisien : l'ancien chef d'Etat serait devenu un habitué du salon de coiffure du Palais-Bourbon. Un des nombreux service d'ordinaire offerts aux élus de l'Assemblée.

Un réseau de fidèles parlementaires 

Il reste cependant à l'Assemblée un réseau réduit de fidèles "lieutenants" chiraquiens. Réduit, mais actif lorsqu'il s'agit de commenter l'action du gouvernement ou de l'Elysée. Parmi eux, Henri Cuq, Christian Jacob, François Baroin, Nelly Olin, mais aussi les villepinistes Hervé Mariton, François Goulard, Georges Tron, Bruno Le Maire, ou encore Jean-Pierre Grand. Ce sont eux qui, avec le député centriste Hervé de Charette, sont montés au créneau en mai lorsque Nicolas Sarkozy a critiqué le bilan de Jacques Chirac. Des attaques que le principal intéressé, dans le même temps, disait "ne pas avoir remarquées".
Officiellement, Jacques Chirac a " tourné la page" de la politique et du pouvoir. Il se dit même "confiant" quant à l'action de son successeur. Mais l'ancien chef de l'Etat se rend encore régulièrement à l'Assemblée nationale, où il a occupé un siège de député pendant près de 30 ans avant d'entrer à l'Elysée. Jacques Chirac pèserait-il encore sur les décisions des parlementaires ? Pas vraiment, à en croire le Parisien : l'ancien chef d'Etat serait devenu un habitué du salon de coiffure du Palais-Bourbon. Un des nombreux service d'ordinaire offerts aux élus de l'Assemblée. Un réseau de fidèles parlementaires  Il reste cependant à l'Assemblée un réseau réduit de fidèles "lieutenants" chiraquiens. Réduit, mais actif lorsqu'il s'agit de commenter l'action du gouvernement ou de l'Elysée. Parmi eux, Henri Cuq, Christian Jacob, François Baroin, Nelly Olin, mais aussi les villepinistes Hervé Mariton, François Goulard, Georges Tron, Bruno Le Maire, ou encore Jean-Pierre Grand. Ce sont eux qui, avec le député centriste Hervé de Charette, sont montés au créneau en mai lorsque Nicolas Sarkozy a critiqué le bilan de Jacques Chirac. Des attaques que le principal intéressé, dans le même temps, disait "ne pas avoir remarquées".
© Jean-Pierre Marro
Vincent MARTY et Benoit DESHAYES