DSK : Myriam, Cahuzac, ses regrets, ses projets... Il parle enfin
A l'heure où le parquet de Lille requiert un non-lieu à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Carlton, faute de "charges suffisantes", l'ancien directeur du FMI tente de reprendre le contrôle sur ses vies politiques et personnelles. Europe 1 s'est enorgueilli aujourd'hui d'avoir collecté quelques confidences de DSK au détour d'une conversation. Sorti d'affaires à New York, mais aussi à Paris avec le dossier Banon et maintenant à Lille, DSK est revenu sur les bouleversements qui l'ont fait basculer ces deux dernières années. L'homme avoue : "Je sais, j'ai déconné. J'ai payé, je paie, je paierai". Mais cela ne l'empêche pas de "rester debout" comme l'écrit le site de Europe 1. S'afficher avec sa nouvelle compagne Myriam L'Aouffir à Cannes puis à Roland-Garros est pour lui la meilleure façon de le prouver.
"Ce n'est pas la vie qui m'était promis, mais c'est quand même ma vie", analyse rétrospectivement l'ancien favori de la présidentielle de 2012 qui affirme désormais qu'il veut "continuer à servir". Et DSK n'hésite pas à se comparer à un autre paria de la politique : "Je ne suis pas Cahuzac, je suis conscient de mes erreurs". Revenir en politique ? Oui, DSK y pense, mais pas en France. Le sujet l'intéresse peut-être, mais il refuse de s'en mêler, même en privé, dit-on. Non. Dominique Strauss-Kahn a d'autres projets. En mai, il était au Sud-Soudan pour participer au lancement d'une banque, discours à l'appui. Il devrait selon Europe 1 conseiller les autorités de ce tout nouveau pays, issu d'une scission avec le Soudan dans un contexte tendu. "Là-bas, il y a tout à construire". Ou à "reconstruire", comme dans le parcours de DSK.
EN VIDÉO - L'ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a inauguré mardi 14 mai une banque d'investissement à Juba, un des rares établissements de ce type dans le plus jeune pays du monde, indépendant depuis seulement juillet 2011.