DSK cacherait depuis 5 ans l'existence d'un de ses enfants
[Mis à jour le 18 décembre 2015 à 10h22] "Je ne suis au courant de rien" : il s'agit de la seule réaction du côté de DSK, du moins de son avocat jeud soir, selon Le Parisien. Car Dominique Strauss-Kahn doit encore une fois faire face à une révélation sur sa vie privée. C'est une banale affaire de pension alimentaire, au tribunal de grande instance (TGI) de Paris, qui a permis à Closer de révéler cette histoire. Dominique Strauss-Kahn, qui a déjà eu affaire à la justice en 2011 dans le cadre de l'affaire dite du Sofitel, serait le père d'un enfant de 5 ans. Mardi dernier, une femme de 45 ans se serait présentée devant le tribunal pour réclamer une pension de 8 000 euros mensuels à l'ancien patron du FMI qui, lui, était absent à l'audience. Selon le magazine, la paternité de Dominique Strauss-Kahn a été confirmée par un test ADN.
En effet, la mère du garçon aurait essayé durant un an et demi de faire reconnaître cette paternité et serait allée jusqu'à lancer une assignation. Le test ADN aurait donc été pratiqué dans ce cadre. Concernant la pension alimentaire, le tribunal a mis sa décision en délibéré jusqu'à fin janvier. Les semaines à venir s'annoncent donc difficiles pour DSK qui risque de se retrouver une nouvelle fois dans une tempête médiatique. D'autant qu'il y a cinq ans, au moment de la naissance de l'enfant, l'ancien patron du FMI était en couple avec Anne Sinclair. Ce n'est qu'en juillet 2012 que leur séparation est officiellement annoncée.
"Quand j'ai épousé Dominique, je savais que c'était un charmeur"
En avril 2014, bien après les remous de l'affaire du Sofitel, Anne Sinclair avait accepté de se confier dans l'émission "Un jour, un destin" de France 2. Elle faisait alors part de ses doutes. "Quand j'ai épousé Dominique, je savais que c'était un charmeur", racontait-elle. "Et puis, il y a eu des rumeurs, mais les rumeurs, elles sont faites pour détruire, elles sont faites pour tuer, elles sont faites pour abîmer donc je les ai ignorées", poursuvait-elle. "Et puis, j'ai eu des doutes. Je suis, quelquefois, venue lui demander si les choses étaient exactes ou pas, et il savait démentir".
DSK et ses multiples conquêtes
Déjà en 2008, DSK avait dû faire face à une affaire de moeurs lorsque le FMI avait mené une enquête sur sa relation avec Piroska Nagy alors qu'il était directeur général de l'institution. A l'époque, l'économiste hongroise avait reconnu avoir eu une briève liaison avec DSK mais l'avait ensuite accusé d'avoir "abusé de sa position". L'enquêteur avait conclu que la relation était bien "consensuelle" et l'affaire avait été classée. "Nous nous aimons comme au premier jour", avait même écrit à l'époque Anne Sinclair sur son blog. Ce n'est pourtant pas la seule aventure que Dominique Strauss-Kahn a dû avoir. En effet, à l'occasion du "procès du Carlton" début 2015 - suite auquel il a obtenu une relaxe - DSK a admis être libertin et avoir participé à de nombreuses parties fines. "Je dois avoir une sexualité qui par rapport à la moyenne des hommes est plus rude", disait-il alors, interrogé à la barre.
Dominique Strauss-Kahn est déjà père de quatre enfants : deux filles et un garçon qu'il a eu avec sa première femme, Hélène Dumas, puis une fille avec sa deuxième femme, Brigitte Guillemette. Ce n'est qu'en 1991 qu'il épouse Anne Sinclair qui était alors journaliste à TF1. Après leur divorce en mars 2013, il a retrouvé l'amour avec Myriam L'Aouffir, 45 ans, directrice d'une société de communication.