Pourquoi les intellectuelles et militantes féministes sont-elles révoltées ?

Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en 2003, ici à Paris en 2009. © Tristan Reynaud / SIPA
Le 15 juillet, un collectif de 91 intellectuelles et militantes féministes de plus de 35 pays, dont Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix, et Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de littérature, ont publié une tribune dans le Monde, dans laquelle elles estiment que "Les nominations de Darmanin et Dupond-Moretti [comme ministre de la Justice, ndlr] discréditent les ambitions françaises de promotion des droits des femmes" et représentent "un virage politique antiféministe dont la portée dépasse largement les frontières de la France". Elles disent notamment juger "politiquement impensable et inacceptable" la nomination de Gérald Darmanin "compte tenu de l'instruction en cours", et alertent sur "le risque" que sa nomination comme "autorité hiérarchique des policiers chargés de l'enquête sur ses agissements, pourrait faire peser sur l'indépendance de la procédure".
Le 15 juillet, un collectif de 91 intellectuelles et militantes féministes de plus de 35 pays, dont Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix, et Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de littérature, ont publié une tribune dans le Monde, dans laquelle elles estiment que "Les nominations de Darmanin et Dupond-Moretti [comme ministre de la Justice, ndlr] discréditent les ambitions françaises de promotion des droits des femmes" et représentent "un virage politique antiféministe dont la portée dépasse largement les frontières de la France". Elles disent notamment juger "politiquement impensable et inacceptable" la nomination de Gérald Darmanin "compte tenu de l'instruction en cours", et alertent sur "le risque" que sa nomination comme "autorité hiérarchique des policiers chargés de l'enquête sur ses agissements, pourrait faire peser sur l'indépendance de la procédure".
© Tristan Reynaud / SIPA