Copé : énervé par le revirement de Fillon

Copé : énervé par le revirement de Fillon Jean-François Copé a réagi à la contestation de l'élection par le camp Fillon. Alors que ce revirement pourrait donner la victoire à François Fillon, l'actuel président de l'UMP n'entend pas quitter son poste.

Jean-François Copé n'a pas attendu longtemps pour réagir à la réclamation des proches de François Fillon auprès de la commission électorale pour recompter les voix et accorder la victoire à leur poulain. Pour l'actuel président de l'UMP, ce retournement de situation serait catastrophique. Un peu abasourdi devant la presse dans les couloirs de l'Assemblée nationale, il a affirmé : "J'appelle à nouveau François Fillon, et l'ensemble de ceux qui l'entourent à prendre la main que je leur tends. [...] Franchement on est d'abord là pour essayer de construire les choses pas pour repartir dans des situations de tension qui ne sont plus d'actualité".

Pourtant, les statuts de l'UMP autorisent le camp Fillon à déposer un recours. Jean-François Copé le sait et devra accepter que la commission des recours se charge de la contestation des partisans de François Fillon. Dès qu'elle sera saisie, Jean-François Copé promet de tout mettre sur la table : "On ira s'il le faut, on montrera alors tous les éléments, on regardera ce qui s'est passé à Nice...".

Visiblement gêné, le président de l'UMP a tenu à rappeler que "tant qu'il n'y a pas d'autre décision, le président reste le président". "Je propose que l'on sorte de cette polémique qui n'a aucun sens, et qu'on soit un tout petit peu dans l'apaisement, ce que j'essaie inlassablement de faire depuis trois jours, plutôt que de chicailler".

Le camp de François Fillon a contesté dans l'après-midi les résultats du scrutin pour la présidence de l'UMP, assurant que 3 fédérations d'Outre-mer avaient été oubliées et que leur réintégration donne, de fait, leur candidat vainqueur.

EN VIDEO : Lundi 19 novembre, les résultats de l'élection ont donné Jean-François Copé président de l'UMP.

"Copé, la présidence de l'UMP en pensant déjà à l'Elysée"