Tapie et les affaires

Bernard Tapie © Montage, L'Internaute Magazine

26 mai 1994

Journal de France 2


Mai 1994. Bernard Tapie doit s'expliquer sur la valeur réelle du mobilier d'un de ses appartements faisant l'objet d'une saisie pour le Crédit Lyonnais. Après une évaluation d'huissier, on soupçonne l'homme d'affaire de posséder de faux tableaux et d'avoir gonflé la valeur de son patrimoine. Dès que le journaliste Daniel Bilalian prononce le mot "faux", c'est l'hallali. "Partez pas dans ça parce que je vais vous attaquer encore. Parce qu'il y a pas de faux chez moi. Y'a pas de faux chez moi. Y'en a pas un de faux chez moi. Faites très attention à ce que vous dites. Redites ici, à l'instant, redites ici y'a des faux chez moi", insiste Tapie plusieurs fois. Le journaliste se défend : il s'agit d'informations venues de la presse. "Alors ne le prenez pas à votre compte", termine l'invité avec de grands gestes de fureur. "On ne peut pas s'amuser à ça parce qu'on veut faire un peu de politique spectacle."

26 mai 1994 Journal de France 2 Mai 1994. Bernard Tapie doit s'expliquer sur la valeur réelle du mobilier d'un de ses appartements faisant l'objet d'une saisie pour le Crédit Lyonnais. Après une évaluation d'huissier, on soupçonne l'homme d'affaire de posséder de faux tableaux et d'avoir gonflé la valeur de son patrimoine. Dès que le journaliste Daniel Bilalian prononce le mot "faux", c'est l'hallali. "Partez pas dans ça parce que je vais vous attaquer encore. Parce qu'il y a pas de faux chez moi. Y'a pas de faux chez moi. Y'en a pas un de faux chez moi. Faites très attention à ce que vous dites. Redites ici, à l'instant, redites ici y'a des faux chez moi", insiste Tapie plusieurs fois. Le journaliste se défend : il s'agit d'informations venues de la presse. "Alors ne le prenez pas à votre compte", termine l'invité avec de grands gestes de fureur. "On ne peut pas s'amuser à ça parce qu'on veut faire un peu de politique spectacle."
© Montage, L'Internaute Magazine