Gérard Longuet et la villa de Saint-Tropez

Gérard Longuet © Sénat

Gérard Longuet est déjà un poids lourd de la droite lorsqu'il est nommé, en 1993, ministre de l'Industrie dans le gouvernement Balladur. Mais deux affaires viennent vite perturber ce pilier du gouvernement. Longuet est d'abord soupçonné d'avoir participé au financement occulte du Parti républicain via des commissions versées par une société, La Signalisation, en échange d'un marché à l'étranger. Il est aussi, dans le même temps ou presque, soupçonné pour le financement de sa villa à Saint-Tropez.


Une double affaire

En plus de doutes sur l'origine des fonds utilisés pour cette bâtisse, l'élu de la Meuse est alors soupçonné d'avoir bénéficié d'un crédit et d'un tarif particulièrement avantageux d'un entrepreneur : René Céréda, venu lui aussi de la Meuse pour construire la villa sur la Côte d'Azur. Gérard Longuet démissionne en octobre 1994 et entame une cure médiatique en même temps qu'un recentrage sur la politique locale, en Lorraine. Mis en examen dans les deux affaires, il sera finalement blanchi : en 1998 pour sa villa de Saint-Tropez et en 2010 pour le financement du Parti républicain.

Gérard Longuet est déjà un poids lourd de la droite lorsqu'il est nommé, en 1993, ministre de l'Industrie dans le gouvernement Balladur. Mais deux affaires viennent vite perturber ce pilier du gouvernement. Longuet est d'abord soupçonné d'avoir participé au financement occulte du Parti républicain via des commissions versées par une société, La Signalisation, en échange d'un marché à l'étranger. Il est aussi, dans le même temps ou presque, soupçonné pour le financement de sa villa à Saint-Tropez.Une double affaire En plus de doutes sur l'origine des fonds utilisés pour cette bâtisse, l'élu de la Meuse est alors soupçonné d'avoir bénéficié d'un crédit et d'un tarif particulièrement avantageux d'un entrepreneur : René Céréda, venu lui aussi de la Meuse pour construire la villa sur la Côte d'Azur. Gérard Longuet démissionne en octobre 1994 et entame une cure médiatique en même temps qu'un recentrage sur la politique locale, en Lorraine. Mis en examen dans les deux affaires, il sera finalement blanchi : en 1998 pour sa villa de Saint-Tropez et en 2010 pour le financement du Parti républicain.
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