Michel Roussin et l'affaire des HLM

L'hôtel de ville de Paris © Christian Bouteille / Montage L'Internaute

Ancien officier de gendarmerie, Michel Roussin rencontre Jacques Chirac alors qu'il est chargé du commandement militaire de Matignon en 1974. Les deux hommes s'apprécient et se retrouveront dix ans plus tard à la mairie de Paris, où Roussin dirigera le cabinet de Chirac jusqu'en 1993. La même année, il se lance en politique, est élu à l'Assemblée puis propulsé dans le gouvernement Balladur en tant que ministre de la Coopération.


Un nouveau dossier en 2006

Mais un an après cette nomination, Michel Roussin est associé à l'affaire des HLM de la Ville de Paris qui secoue le clan chiraquien dans la capitale. La justice et les médias mettent alors à jour un vaste système de fausses factures destiné au financement du RPR. Comptant parmi les "gros poissons" dans le collimateur des juges, le ministre choisit de démissionner deux jours avant sa mise en examen. Finalement blanchi dans ce procès, il n'en sera pas moins condamné en 2006 dans une affaire "jumelle", celle des marchés publics d'Ile-de-France qui concernait cette fois plusieurs partis de droite comme de gauche : le RPR, le Parti républicain, le PS et le PC.

Ancien officier de gendarmerie, Michel Roussin rencontre Jacques Chirac alors qu'il est chargé du commandement militaire de Matignon en 1974. Les deux hommes s'apprécient et se retrouveront dix ans plus tard à la mairie de Paris, où Roussin dirigera le cabinet de Chirac jusqu'en 1993. La même année, il se lance en politique, est élu à l'Assemblée puis propulsé dans le gouvernement Balladur en tant que ministre de la Coopération.Un nouveau dossier en 2006 Mais un an après cette nomination, Michel Roussin est associé à l'affaire des HLM de la Ville de Paris qui secoue le clan chiraquien dans la capitale. La justice et les médias mettent alors à jour un vaste système de fausses factures destiné au financement du RPR. Comptant parmi les "gros poissons" dans le collimateur des juges, le ministre choisit de démissionner deux jours avant sa mise en examen. Finalement blanchi dans ce procès, il n'en sera pas moins condamné en 2006 dans une affaire "jumelle", celle des marchés publics d'Ile-de-France qui concernait cette fois plusieurs partis de droite comme de gauche : le RPR, le Parti républicain, le PS et le PC.
© Christian Bouteille / Montage L'Internaute